Tome 07
Dessinateur : Ryû FujiSaki
Dessinateur : Yoshiki Tanaka
Editeur: Kurokawa
Le résumé de ce #7 en quelques lignes…
Pour la 1ère fois de sa carrière, voici le chevalier blanc de l’Empire ébranlé, face à cet inconnu …. L’invasion de l’Empire est stoppée nette et l’Alliance s’est découvert un nouveau héros : Yang Weng-li !
Ce qu’on en a pensé…
La quête du Pouvoir est bel et bien la thématique centrale de ce manga : Si jusqu’à présent, Yoshiki Tanaka ne nous avait dévoilé que le système despotique de l’Empire, nous voici maintenant arrivé au moment de l’histoire où il nous oppose à cela un système démocratique. Que l’on ne s’y trompe cependant pas : dans cette série, rien n’est simple ! Ainsi, l’Alliance des planètes unies est elle aussi une dictature, où jeux de pouvoirs, politiques et faux semblants œuvrent pour maintenir le Pouvoir en place, usant de toutes les ruses pour garantir aux mêmes dirigeants toujours plus de mainmises sur le peuple…
En ce sens, le Ministre de la Défense Job Trünicht abuse sans vergogne de la fibre patriotique de son peuple pour l’entortiller dans ses filets, affermissant ainsi toujours plus son emprise, et si l’un de ses moutons ose « sortir du rang », il est immédiatement muselé par une mystérieuse troupe autoproclamée « Les chevaliers patriotes »…
Le mangaka oppose enfin avec talent les caractères des 2 principaux protagonistes de la série, en mettant en exergue la (fausse) candeur de l’un contre l’arrogance de l’autre.
Et puis déboule en seconde partie de cet opus bien dense la nouvelle mission du tout nouveau Vice-Amiral de l’Alliance : après 6 tentatives infructueuses, il devra tenter de prendre la forteresse d’Iserlohn et obtenir ainsi la fabuleuse arme de l’Empire : le marteau de Thor…
Malheureusement, c’est en plein cœur de cette action hautement stratégique que se ferme ce volume, nous laissant tout simplement pantois, la langue pendante et la queue basse, tel un coyote affamé à qui l’on vient de retirer sa proie… La suite est programmée pour le 13 février 2020…. Patience, patience !
Milan Morales