Basilisk The öka Ninja Scrolls
Scénariste : Masaki Yamada
Dessinateur : Tatsuya Shihira
Dessinateur : Masaki Segawa
Editeur: Kurokawa
Résumé :
Hachirô a enfin pu rassembler les membres d’Hibiki après avoir vaincu les messies de Jôjin. Mais voilà qu’un puissant adversaire fait son entrée en scène. Tsuibamu Kujaku, capable de contrôler le temps !
Kujaku désire en finir avec Hachirô depuis leur première rencontre il y a six ans de cela. Le combat à mort entre les messies de Jôjin et Hachirô et Hibiki, qui possèdent la puissance du « Oka » est sur le point d’atteindre son apogée !
Avis :
Nous voici arrivé au sixième et avant dernier tome de Basilisk The ÔKa Ninja Scrolls, la suite du merveilleux manga qu’est Basilisk. Il est difficile d’égaler une série à un summum et cette suite fait pâle comparaison.
En effet, si les deux premiers tomes tenaient la distance, le reste n’est absolument pas de haute envergure. On ne s’attache pas aux personnages comme dans l'histoire originale. L’ambiance n’est pas là. Le drame tant voulu n’est absolument pas présent.
Les combats évoluent au fur et à mesure, avec le même cheminement, qui pourrait, soit dit en passant, nous apporter un peu de suspens ou d’étonnement, mais non…
Nous attendions avec impatience celui d’Hachirô contre Kujaku, le messie de Jôjin capable de contrôler le temps. Ce dernier dure et dure, chacun d’eux est à chaque fois guérit de ses blessures pour recommencer incessamment dans une boucle temporelle sans fin. Le pouvoir d’Hachirô ne fonctionne pas sur son adversaire. Il est impuissant. Mais, au final, il arrive quand même à le battre alors que son coup ressemble en tout point à tous les autres. Pourquoi ?
L’auteur tente de nous l’expliquer par des détours alambiqués et pas très clairs… Au final, on ne sait pas comment. Il réussit, c’est tout. Rien dans ce combat sensé être épique ne nous fait ressentir une quelconque pression. Et c’est pareil pour le reste…
J’avoue avoir été choquée par le fait de mettre une scène érotique sortie de nulle part entre Rui et Utsutsu. Bin oui, elles se retrouvent toutes acculées dans un véritable merdier, mais on a quand même le temps de s’envoyer en l’air !
De plus Hibiki devant utiliser son pouvoir pour annihiler l’effet du poison que transpire le corps de Rui pour que ses deux acolytes puissent se toucher, c’était le pompom ! « Allez-y faites votre truc, je regarde sans problème ! » Du grand n’importe quoi.
L’auteur tente d’expliquer cette scène par la promesse qu’elles se sont faites enfants de pouvoir aimer qui elles veulent. Fille ou frère… What ? Sérieusement ? Fille, ok sans soucis, mais revendiquer l’amour entre frère et sœur ? Argh !
Bon, on va faire passer ça sur le fait qu’ils ne le sont pas réellement car ils ont été créé par le pouvoir de l’Ôka, hein…
En bref, du grand n’importe quoi et une suite qui s’avère plus que décevante… Le dernier tome sauvera-t-il la mise ? Même si le combat de fin est attendu, j’ai du mal à le croire…