Les 7 Nijas d'Efu
Dessinateur : Takayuki Yamaguchi
Editeur: Meian
Résumé :
Maintenant que tous les ninjas Onshin se sont réveillés, la peur gagne Ieyasu, commandant suprême du Japon, qui laisse peu à peu le pouvoir à son fils, Hidetada, deuxième shogun de l’archipel. Serait-il prêt à cesser les hostilités afin d’éviter les représailles ? Pendant ce temps Kakugo et Iori arrivent à Mizu-no-e-ura, une côte légendaire au nord de Kyoto. Ils semblent, cependant, ne pas être les seuls démons dans les environs ?
Les 7 Ninjas d'Efu semblent enfin réunis !
Avis :
Ieyasu Tokugawa se presse d’assurer une descendance la plus nombreuse possible avant de s’éteindre. Sa vie est sur le point de le quitter et les démons lui causent énormément de soucis. Il prend alors la décision d’arrêter de tourmenter les barbares en guise de testament afin que ces derniers ne se transforment pas en démons. Il veut à tout prix éviter que l’on s’en prenne à son successeur Hidetada…
Malgré cette victoire pour les insoumis, les ninjas d’Onshin recherche un lieu où ils pourraient vivre dans la paix et l’harmonie. Un paradis légendaire où le bafuku Tokugawa n’aurait aucune emprise. Portant plusieurs noms : Tokoyonokuni, Niraikanai ou encore Mont Hôrai, tous le cherche par-delà les mers… Sans pour autant le trouver.
On va suivre l’histoire d’Iori kidbnappée par un pêcheur du nom d’Urashima Tarô. On aborde ici l’histoire de ce pêcheur qui sauva une tortue qui se révèle être la fille du roi dragon et qui pour le remercier, l’emmena dans sa demeure au fond de l’océan, le Ryûgû.
Iori, se retrouve enfermée dans ce château de débauche avec Rikka. Pendant ce temps, Kakugo et Takeru vont rencontrer Ren, l’ancien proxénète devenu démon et l’aider à retrouver sa femme transformée en pierre…
En somme, tous les démons vont se retrouver dans ce dernier tome avec un but commun. Nous en apprenons toujours plus sur les légendes et folklores japonais, et la fin se veut pacifiste et enjouée.
"Nous n'avons pas les mêmes origines. Nous n'avons pas la même couleur de peau. Et nous ne vénérons pas les mêmes dieux. Cependant, nous vivons en harmonie, sans nous entre-tuer !"
Une fin ouverte qui se veut peut-être un peu rapide après toutes ces péripéties tellement compliquées et ces nombreux personnages. Les 7 ninjas d’Efu reste une série qui créera des divergences d’opinions. On aime, ou on n’aime pas, mais, au moins, elle reste dans les mémoires !
Takayuki Yamaguchi n’a fait aucunes concessions quant à son style ou sa ligne scénaristique. Fidèle à lui-même, il a mené cette œuvre dans son optique de départ et ce, jusqu’à la fin.
Merci aux Editions Meian d’avoir osé produire ce genre de série chez nous. C’est un pari difficile, mais c’est également pour leurs choix que ces éditions se démarquent !