Tesla Note
Scénariste : Masafumi Nishida
Scénariste : Tadayoshi Kubo
Dessinateur : Kôta Sannomiya
Editeur: Dupuis
Résumé :
À la fin de sa vie, Nikola Tesla, le génie aux inventions futuristes, a enfermé l’intégralité de ses inventions dans un cristal divisé en fragments, et l’ a dispersé aux quatre coins du monde. Ce système devait sceller les pouvoirs du cristal durant 100 ans, évitant ainsi de faire sombrer le monde dans le chaos et la destruction… Cependant, des accidents provoqués par des distorsions espace-temps commencent à s’enchaîner dans divers pays. Une société d’espions de la sécurité japonaise, soupçonnant des organisations criminelles de posséder et d’utiliser les cristaux pour créer ces incidents, envoie ses meilleurs agents pour les récupérer. Botan Negoro, jeune fille entrainée au combat depuis son plus jeune âge, et son coéquipier Kuruma partent réunir les fragments de cristaux Tesla.
Avis :
Tesla Note est une nouvelle série des éditions Vega de chez Dupuis. Avec sept tomes de parus au Japon et une adaptation animée déjà diffusée chez nous sur Wakanim, ce shônen de science-fiction connait un franc succès.
Le scénario a été écrit par Tadayoshi Kubo, malheureusement mort avant que Masafumi Nishida puisse travailler avec lui sur la sortie du manga. Ce dernier reprend donc le récit et aidé de Kôta Sannomiya au dessin, tente de faire honneur à son prédécesseur.
Au premier abord, la jaquette ne paie pas de mine. On y voit les deux héros comme tombés du ciel sur un fond blanc. Rien de bien accrocheur… Pourtant, lorsqu’on ouvre le bouquin, ce qui surprend d’abord, ce sont les dessins.
Ils sont très beaux, très travaillés et d’un genre assez réalistes. Les cases sont pleines et les décors nombreux. Il y a énormément de travail derrière tout cela ! Kôta Sannomiya essaie de donner vie aux personnages qui sont assez espiègles grâce à de nombreuses grimaces et faciès distordus. Un peu gauche dans les traits, cela apporte malgré tout son lot d’amusement à cette histoire qui se veut basiquement tragique.
Le scénario est novateur. Des fragments du cristal dans lequel Nikolas Tesla avait scellé ses inventions deviennent incontrôlables et créent des distorsions capables de téléporter des engins énormes sur de longues distances. Les catastrophes se multiplient. Deux jeunes agents qui n’ont rien en commun, Botan et Kuruma, sont donc envoyés pour les récupérer aux quatre coins du monde.
Catalogué comme shônen, certaines scènes de ce manga, comme la vision de l’accident de train, sont pourtant dignes d’un seinen. On comprend alors l’impact de la catastrophe qui vient de se passer. Mais, grâce aux simagrées des deux héros et leurs disputes incessantes, le récit se déroule sans tourner à quelque chose de trop noir.
Finalement, on est embarqué par cette histoire avec ces espions singuliers et attachants. Au-delà de la simple quête, on participe à des scènes touchantes et humaines grâce à des personnages placés sur leur chemin…
L’auteur nous laisse comprendre que tout ne tournera pas autour des cristaux. Botan devant continuer ses études, toujours sous couverture, sa vie de lycéenne devra apporter pas mal d’aventures diverses… À commencer par le sauvetage d’une jeune fille harcelée par ses camarades de classe. Va-t-elle réussir à se contenir, sachant qu’elle ne peut pas dévoiler ses talents en devant se fondre dans la masse ?
Le deuxième tome est déjà paru et le troisième arrivera ce mois de novembre… De quoi savoir la suite au plus vite !
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