Le pitch initial de SINoALICE, selon l’éditeur…

Un foyer normal, un lycée normal, des amis normaux. Peut-être même un amour normal également. La vie plate et monotone d’Alice se déroule sans événement notable.

Jusqu’au jour où deux étranges poupées lui posent une question en rêve :
« Quel est ton souhait ? »
« Que désires-tu de ce monde ? »

Le désir d’Alice va déformer son paisible quotidien peu à peu, jusqu’à l’entraîner dans un jeu de la mort avec d’autres filles chargées elles aussi d’un puissant « désir »…

L’histoire de ce 3^ème tome, en quelques lignes…

Dans sa quête de voir son désir le plus secret se voir réaliser (faire ressusciter sa famille, massacrée par Chaperon Rouge), Alice entre pleinement dans la Battle royale organisée par les poupées Parrah & Noya et rejoint l’équipe de Blanche-Neige, Pinocchio et de la petite Sirène.  Néanmoins, les règles du jeu ne semblent pas être les mêmes pour tous les participants… 

En cette veille de Noël, Cendrillon et la princesse Kaguya décident d’attaquer leurs rivales, dans un hôpital banlieusard.

Ce qu’on en a pensé…

Gros gros baZar dans notre tête lors de la lecture de ce #3… 

Si le style est clairement un Battle Royal dans lequel des personnages de contes de fées s’écharpent à qui mieux mieux dans un joyau festival d’hémoglobine et de démembrements, on a de plus en plus de mal à suivre l’histoire, tant le mélange entre les réalités des antagonistes et la représentation de leur pouvoir est pour le moins décousu et peu clair…

Or, ce type de littérature (Battle Royal) se doit d’être visuellement irréprochable pour une lecture rapide et frénétique (au rythme de l’action).

Malheureusement ici, Takuto Aoki (le scénariste) tente de mélanger tous ses ingrédients en un gigantesque gloubi-boulga qui se révèle  au final totalement indigeste à la lecture !  Pourtant, l’idée de départ est vraiment très bonne : on avait été hypé par la présentation de l’univers, par le charisme sanglant mais ô combien attirant de « sa » Chaperon rouge… Mais ici, ce tome 3 nous a complètement perdu…

Espérons donc que le suivant parviendra à nous délivrer une suite cohérente, claire et captivante, notamment avec le duel sans faux-semblants annoncé en fin de ce volume.

Pour en savoir (encore) + … sur les auteurs

Yoko Taro est un scénariste et concepteur de jeux vidéo né en 1970. Il est à l’origine des célèbres RPG Drakengard, NieR ou encore NieR:Automator. Ce réalisateur est connu pour ses choix de gameplay et de narration qui cassent les codes du jeu vidéo, au service d’histoires sombres et philosophiques. Il a pour habitude d’écrire une histoire en commençant par sa (ses) fin(s).
 
Réalisateur, Aoki Takuto a récemment travaillé sur des vidéos promotionnelles pour les jeux vidéo NieR et SINoALICE, des publicités télévisées ou des vidéos de concerts. Il est également en charge du scénario pour l’adaptation manga de SINoALICE.

Auparavant en charge du charadesign de personnages du jeu vidéo Dynasty Warriors 9, Himiko illustre les adaptations en manga et en light novel de la licence SINoALICE.
 
Illustrateur indépendant, Jino est un artiste japonais notamment connu pour avoir travaillé sur le charadesign du jeu vidéo SINoALICE.

Milan Morales