My Home Hero
Scénariste : Naoki Yamakawa
Dessinateur : Masashi Asaki
Editeur: Kurokawa
Résumé :
Eh bien, cela a fini par arriver…
La route fut longue et pénible…
Avis :
Avec déjà 19 tomes à son actif dans son pays d’origine et une intrigue qui tient toujours la route, on se demande quelles surprises nous réserve encore Naoki Yamakawa, l’auteur de My Home Hero.
Ce seizième volume s’ouvre sur Kasen qui abandonne sa fuite avec son mari pour affronter sa sœur dans le but de pouvoir le sauver. Devant les personnes du village présentes, elle s’excuse d’avoir joué un rôle et de les avoir dupés.
Cette révélation remet sa place au village en cause, plus personne ne voudra d’elle comme Ogamimé… L’auteur présente Kochô sous un autre jour. Elle si froide et intransigeante livre ici quelques réflexions qui nous font comprendre que sa vie n’a également pas été facile avec ses parents. Elle qui demandait seulement qu’ils reconnaissent tout ce qu’elle a fait pour eux…
L’enfer semble enfin fini et une lueur apparait au bout du tunnel. Ils vont pouvoir rentrer tous les trois chez eux… Le guide spirituel du hameau est mort et tout le monde est accablé par la tristesse, rejetant le mauvais sort sur le compte des mafieux. Pourtant, Tsukuyomi, l’homme en charge de suivre cette famille, comprend que ce décès est suspect…
Ce jeune homme est fin enquêteur et nous fait douter de ses réels desseins. Veut-il œuvrer pour le village ou cherche-t-il à connaitre simplement la vérité ? Il semble en proie à bon nombre de questions, lui qui a longtemps vécu dans le « vrai monde ». L’auteur joue sur tous les plans et nous laisse dans le vague, impuissant devant une situation qui paraît s’éterniser…
Parallèlement à l’enquête, Kubo est toujours pourchassé dans les bois par les hommes de Yôji. La lutte de cet homme face à tous ses adversaires est juste incroyable. L’ambiance et les scènes étant merveilleusement retranscrites par les dessins de Masashi Asaki. Gore à souhait dans les bagarres, le seinen dans toute sa splendeur !
Et puis, voilà ! Un coup de maître de la part de l’auteur qui semblait avoir absolument tout prévu dès le départ. Magnifique ! Un retournement de situation complètement inattendu.
Encore une fois, l’auteur allie moment d’action intense et instant de pause pour nous laisser respirer et assimiler chaque information. Pendant la poursuite de Kubo, qui représentera une bonne partie de ce tome, on nous gratifie d’un flashback sur la jeunesse de Kubo sous forme d’interview de son seul ami de lycée. Comment est-il devenu ainsi ? Une façon de faire très bien pensée, car on en apprend beaucoup sur ce personnage en quelques pages et c’est assez édifiant…
L’histoire prend vraiment des tournures de « survival ». Et l’écriture est toujours surprenante d’inventivité. On referme le livre sur une scène complètement délirante…
Il faudra attendre le mois d’août pour savoir la suite. Tiendrons-nous jusque-là ?