The Yakuza's Guide to Babysitting
Dessinateur : Tsukiya
Editeur: Kana
Résumé :
Ma nounou est un Yakuza !
Kirishima a disparu ! Il m’avait pourtant promis de rester près de moi…
Avis :
The Yakuza’s Guide to Babysitting est un manga que j’affectionne particulièrement. Il est simple, doux et rempli de respect entre les protagonistes. C’est une lecture plaisir…
Dans le tome précédent, Kirishima était en proie avec ses démons. Ici, il se rend compte qu’il tient sincèrement à la petite Yaeka et a peur de ne pas être bon pour elle. Après tout, elle a fini à l’hôpital par sa faute. Ayant déjà vécu la perte de ses parents, perdre une autre personne à laquelle il tient doit le terrifier. Il va donc décider de partir…
J’ai cru un moment que ce départ allait marquer un long récit et casser ce scénario de petites histoires courtes du quotidien, mais il n’en est rien. Cette action va influencer la prise de conscience des membres du clan du mal être de leur premier lieutenant. Ce quatrième volume se concentrera donc sur l’introspection de Kirishima et les démonstrations d’affection de tous ses amis.
Entre Yaeka, qui est franchement adorable et idolâtre totalement cet homme, Sugihara, le second extraverti et Aoi l’ancien lieutenant, chacun essayera de son mieux de faire comprendre à ce garçon entêté à quel point il a sa place auprès d’eux. Il n’est pas seul et il doit apprendre à faire les bons choix.
« Il me suffit de devenir plus fort et de protéger ce à quoi je tiens avant de le perdre. »
Ces petites anecdotes de tous les jours sont attendrissantes. Elles illustrent clairement les sentiments sincères que chacun éprouve pour les membres de cette famille atypique.
L’évolution sociale de Yaeka est également toujours un sujet qui revient sur le tapis. Son avancée dans l’apprentissage à se faire des amis et sa façon d’exprimer ses pensées dorénavant.
La postface de l’auteur m’a touchée. Il y parle de ses chats et de leur importance dans sa vie… Ceci referme le tome de la meilleure des façons. Juste apprécier chaque petit moment avec ceux qui vous sont chers…