- Milan Morales
- Divers
Gaston Lagaffe, le film: un contre-avis tout à fait crédible…
Alors que la toile et la presse s’est enflammée hier suite aux propos incendiaires de la fille d’André Franquin sur le film de Pierre-François Martin-Laval, on a choisi de vous livrer une autre analyse…
Et en l’occurence, c’est un avis éclairé de Didier Pasamonik, historien spécialisée BD (que l’on retrouve aussi sur le site actuabd.com), que l’on retrouve ici dans l’émission « Europe matin » sur Europe 1, qui va à contre-courant du lynchage médiatique actuel…
Très honnêtement, je suis assez d’accord avec sa vision: si je suis un grand fan de Franquin, je n’irai vraisemblablement pas voir ce film au cinéma, car il ne semble pas correspondre à mes représentations de Gaston mais… Est-il mauvais pour autant? Est-ce que ce type de film n’est pas surtout destiné à un nouveau public, qui pourrait ainsi avoir un chemin d’accès à l’oeuvre originelle par la suite?
J’entends, je lis souvent que le magazine Spirou n’est plus aussi bien qu’avant… n’est-ce pas là un discours que l’on entend depuis la nuit des temps (« De mon temps… », « c’était mieux avant… »)… Pourtant, cet hebdomadaire se porte hyper-bien, bien mieux même qu’à certaines périodes de son histoire… Et les jeunes prennent toujours plaisir à le lire aujourd’hui!
Au final, je retiens surtout une phrase de Didier Pasamonik: « à côté de moi, j'avais des enfants qui riaient aussi ». N’est-ce pas cela le principal?
A chacun de juger, mais attention à ne pas mettre trop de charge émotionnelle ou nostalgique dans ce type de débat.
—
Pour en savoir plus, on vous renvoie vers notre news du 5 février 2017, annonçant la sortie de ce film…

Québec, 1961. C’est là que l’aventure de ce sympathique dessinateur commença !
Ayant débuté comme dessinateur-pigiste, il prit conscience très tôt que son don n’est pas assez mis à profit: il atteindra partiellement son rêve au travers diverses publications dans 2 revues, Safarir (où il créera Bertrand le rêveur), puis un One-shot, les contes d’outre-tombe.
C’est en 2004 qu’il annonce à son épouse son envie d’embrasser complètement le métier d’illustrateur. Il signe alors pour la série Les druides, chez Soleil (avec Jean-Luc ISTIN) et Aspic, détectives de l’étrange (avec Thierry GLORIS).
En 2017, il s’est lancé un nouveau défi: la série Shelton et Felter, aux éditions Kennes!