- Milan Morales
- Divers
Gaston Lagaffe, le film: un contre-avis tout à fait crédible…
Alors que la toile et la presse s’est enflammée hier suite aux propos incendiaires de la fille d’André Franquin sur le film de Pierre-François Martin-Laval, on a choisi de vous livrer une autre analyse…
Et en l’occurence, c’est un avis éclairé de Didier Pasamonik, historien spécialisée BD (que l’on retrouve aussi sur le site actuabd.com), que l’on retrouve ici dans l’émission « Europe matin » sur Europe 1, qui va à contre-courant du lynchage médiatique actuel…
Très honnêtement, je suis assez d’accord avec sa vision: si je suis un grand fan de Franquin, je n’irai vraisemblablement pas voir ce film au cinéma, car il ne semble pas correspondre à mes représentations de Gaston mais… Est-il mauvais pour autant? Est-ce que ce type de film n’est pas surtout destiné à un nouveau public, qui pourrait ainsi avoir un chemin d’accès à l’oeuvre originelle par la suite?
J’entends, je lis souvent que le magazine Spirou n’est plus aussi bien qu’avant… n’est-ce pas là un discours que l’on entend depuis la nuit des temps (« De mon temps… », « c’était mieux avant… »)… Pourtant, cet hebdomadaire se porte hyper-bien, bien mieux même qu’à certaines périodes de son histoire… Et les jeunes prennent toujours plaisir à le lire aujourd’hui!
Au final, je retiens surtout une phrase de Didier Pasamonik: « à côté de moi, j'avais des enfants qui riaient aussi ». N’est-ce pas cela le principal?
A chacun de juger, mais attention à ne pas mettre trop de charge émotionnelle ou nostalgique dans ce type de débat.
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Pour en savoir plus, on vous renvoie vers notre news du 5 février 2017, annonçant la sortie de ce film…

Bobo est une série de bande dessinée franco-belge créée en 1961 par Maurice ROSY et Paul DELIEGE dans le n° 1204 du journal Spirou. Jusqu'en 1973, date à laquelle Paul DELIEGE récupère seul la série, Bobo connaît plusieurs changements d'auteurs : Maurice ROSY travaille d'abord avec Paul DELIEGE de 1961 à 1969, puis avec Maurice KORNBLUM de 1969 à 1970 et enfin opère à nouveau seul jusqu'en 1973.
Sans nul doute le plus célèbre pensionnaire de la prison d’Inzepocket!

Paul Gillon était un grand nom de la bande dessinée, né à Paris en ce jour de l’année 1926 et disparu le 21 mai 2011.
C'était un homme qui a toujours suivi sa voie, guidé par un farouche désir de liberté, mais qui utilisait aussi sont talent comme moteur d'aventures collectives restées dans les annales de la BD.
On lui doit foultitude de série dont par exemple: Lynx Blanc, Les naufragés du temps, Zodiaque, Le décalogue, L’ordre de Cicéron, Quinttet…
Son style et son panache nous manque…