Série: Double Masque #5
Auteurs: Jean Dufaux, Martin Jamar
Editeur BD: Dargaud
Une chronique BD: Génération BD
Présentation de la BD «Double masque 5 : Les Coqs» :
Juillet 1804. L’abbé Sathanase, fomenteur d'un attentat contre Bonaparte, est relâché par le consul mais évite de peu son exécution décidée par le chef de la police, Fouché. Mais plutôt que de fuir, il souhaite retourner à Paris pour poursuivre sa mission.
A Paris, la Fourmi règne sur les bas-fonds et la criminalité. Ayant eu vent d’une enquête à son sujet, il tend un piège et attrape l’agent qu’on surnomme l’Ecureuil. Bien lui en a pris car la belle Ecureuil lui servira de monnaie d’échange pour sauver sa peau lors de sa rencontre programmée avec Bonaparte lui-même. La Fourmi et son double (jumeau?) l’Abeille (Bonaparte) décident de s’unir pour retrouver la sorcière aux masques.
L’avis de Maroulf :
Dufaux et Jamar continuent à nous entraîner dans la période napoléonienne. Les coqs sont Napoléon (l’abeille) et la Fourmi. Le premier se dirige vers la lumière, le second règne sur l’ombre.
Fidèle à lui-même, Dufaux respecte fidèlement le contexte historique et y introduit un zeste de surnaturel, propre à son imagination.
Ainsi, l’année 1804 voit la montée du consul Bonaparte, que l’on nomme dorénavant Napoléon. Il prépare son sacre et tous les dirigeants de l’Europe sont invités, ainsi que le pape Pie VII.
Dans le même temps, la rencontre entre l’Abeille et la Fourmi nous ramène aux masques et à l’ésotérisme et au surnaturel. Tout comme dans « Ombres » (avec Rollin au dessin), « Murena » (Delaby au dessin), « Voleurs d’Empire » (dessiné par Jamar), Jean Dufaux s’amuse à glisser un personnage récurrent lié à la mort…
Le dessin de Jamar est toujours de bonne facture, retraçant à merveille les décors parisiens de l’époque.
Bref, une excellente série historique doublée d’un bon scénario policier flirtant sur le surnaturel. Une série à conseiller.
Maroulf