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Rose d'Elisabethville # 1
Série: Rose d'Elisabethville # 1
Auteurs: Seraphine / Barboni
Editeur: Dupuis
Une chronique BD:
Génération BD
© Dupuis
Chronique de la BD «Rose d'Elisabethville # 1» :
30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo. Lumumba se fend d’un discours remonté à l’encontre des Belges et de son souverain…
Dans la salle de presse, Eric Vermeer journaliste au « Patriote belge » n’en perd pas une miette. Mais de retour en Belgique, son article est censuré.
Sa femme Rose travaille comme infirmière dans un hôpital et a vécu son enfance au Katanga. Elle connaît donc bien l’Afrique et comprend la détresse des rapatriés et la position de son mari.
Un jour elle reçoit un collier serti d’un magnifique diamant brut et un masque africain de son oncle Raoul resté en Afrique, accompagnés d’une lettre de recommandation à n’ouvrir qu’à sa mort.
Rose décide de se séparer de cet étrange masque qui l’effraie et d’en faire don au Musée de Tervuren. Peu de temps après, Raoul décède et Rose ouvre sa lettre dans laquelle elle découvre des recommandations : une piste pour récupérer des diamants cachés dans plusieurs banques belges !
Mais des aventuriers peu scrupuleux ont découvert ce secret et par tous les moyens ils vont tenter de s’emparer des diamants, allant même jusqu’à l’enlèvement d’Eric Vermeer.
L’avis de Maroulf :
Séraphine est une auteure rare. On lui doit précédemment « Hybrides » et « Ascension » et plus récemment « France de Riga ». Son dessin est léger et doux comme un pastel. Certains personnages semblent parfois un peu raide et la scène de nus a des problèmes de proportions je trouve. En outre les scènes d’action manquent de dynamisme, mais l’ensemble est d’une fraîcheur qui masque les imperfections et on lit avec plaisir cet album.
Le scénario de Thilde Barboni raconte la période post-coloniale du Congo en 1960 et est richement documenté dans les deux pages de glossaire. Clairement, le pays était convoité pour ses richesses minières et le lecteur découvre l’antagonisme entre les Belges obligés d’être rapatriés au pays et les Congolais qui accèdent (enfin) à l’indépendance.
Maroulf
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