Résumé:

Tomohiro filme sa professeur Eri en train de se faire violer par des lycéens dans le but de réaliser la meilleure vidéo possible pour sauver son amie Hanaé Miwa de la fin du classement de Dead Tube ainsi que d’être responsable de toutes les dettes des autres joueurs…  Seulement, il sent que ce professeur cache un autre visage, il ne la filme que dans ce but précis, la démasquer…  Serait-il le plus pervers de tous ? 

D’autres défis surviennent dans Dead Tube, le premier est de filmer son suicide ou le suicide de quelqu’un, ce qui n’enchante pas Tomohiro Machiya…  Le second sera de filmer une bête sauvage sur une île déserte le plus longtemps possible…  Ce qui semble bien trop facile aux yeux de notre anti-héros… 

Dead Tube cache encore beaucoup de mauvaises surprises !

Avis :

Les autres tomes de Dead Tube étaient déjà pour un public averti et ce troisième tome confirme la règle.  Commençant par une scène de viol se terminant en véritable bain de sang avec des visages plus déformés les uns que les autres, ce tome est clairement à ne pas mettre entre toutes les mains !

Dans cette suite, l’équipe de Tomohiro et Mai s’agrandit avec Hanaé Miwa, déjà présente dans le tome 2 et Saki que l’on pensait morte au début de ce même tome.  Mai restant toujours le personnage le plus inquiétant de par sa désinvolture à tuer, bien que Tomohiro commence à montrer un peu de sa folie lui aussi…

Touta Kitakawa, la dessinatrice, exprime son bonheur de pouvoir dessiner de nombreuses expressions de visage et objets grâce à ce manga.  Le problème étant que ce qu’elle dessine lui fait souvent peur !  Et on la comprend !  Dead Tube est expressif et glauque à souhait !

Ce n’est pas un manga pour féministe.  Généralement dégradant envers les femmes qui se font d’office violer ou utiliser pour leur corps et rémunérées pour cela… Les gentilles filles honnêtes se transforment en nymphos complètement obscènes…  Il n’y a pas de finesse dans ce manga.  D’accord dans le tome 1, ça passe dans le tome 2 mais avec le tome 3 cela peut commencer à devenir lassant…  

Mikoto Yamaguchi, le scénariste, raconte qu’il ne sait jamais à l’avance qui va vivre ou mourir… On sent bien que le scénario vogue au gré du vent et tourne un peu en rond avec cette histoire courte de suicide un plein milieu du manga qui n’apporte pas grand chose à l’histoire à part un peu de glauque en plus…  L’histoire finale nous amenant vers un thème genre « survival » sur une île déserte… Dead Tube nous emmène on ne sait où ?

Un tome totalement amoral et dépravé qui n’amène pas vraiment du bon dans le scénario…  En espérant que la suite nous prouvera le contraire !

Pour en savoir plus :

 Chronique du tome 1

 Chronique du tome 2

 Chronique de Friends games du même auteur

Mache