Gamaran
Dessinateur : Yosuke Nakamaru
Scénariste : Yosuke Nakamaru
Traduction : Yukio Reuter
Editeur: KanaPrécédemment, dans Gamaran, le tournoi ultime…
Deux ans ont passé depuis la fin du légendaire Grand Tournoi d'Unabara durant lequel de nombreux combattants ont risqué leur vie afin de déterminer qui était le plus fort d'entre eux. Iori Sengoku, devenu le "guerrier sans égal", reçoit une invitation de la part du shogunat Tokugawa. Il va devoir défendre son titre. Ses adversaires seront des combattants triés sur le volet par le gouvernement. Leur nom : les Cent Lames du Shogunat.
Que le Tournoi Ultime commence !
L’histoire de ce #10 en quelques lignes…
Chapitres 78 à 86
C’est l’heure pour Ran Ichinose l’escrimeuse (58ème des 100 meilleures lames et disciple d’Iori) de rencontrer la 7ème lame, Bihômaru.
De son côté, Gamaran va enfin retrouver celui qui fut l’un de ses plus grands amis mais qui disparu complètement il y a 2 ans, après avoir quitté l’école Ôgame pour l’école Muhô…. L’heure des explications et du choix pour Gamaran va bientôt sonner !
Shungaku Tôjô, qui était un personnage-clé de l’école Muhô, affronte Seiya Zôin, un excellent combattant envoyé par le shogunat.
Qu’a-t-on pensé de ce 10ème volume…
Yosuke Nakamaru est un mangaka qui adore détailler finement les coups et les parades lors de combats. Rien que la dernière attaque et son contre par le Zenmaru est étalé sur le 1er chapitre complet de ce tome.
Plus loin dans ce tome débute un autre affrontement, Shungaku Tôjô vs Seiya Zôin et sa massive hallebarde. Et comme on en a pris l’habitude depuis le début de la série, notre mangaka nous explique les particularités historiques et physiques de cette nouvelle arme. Pour autant, une fois ce cours distillé, on revient bien vite au combat et entre attaques, contres, ripostes et contre-ripostes, on n’a pas le temps de reprendre son souffle tant les pages défilent à toute allure entre nos mains !
L’aspect politique est toujours aussi fort présent dans ce récit : 3 clans se battent dans l’ombre de ce grand tournoi pour prendre le pouvoir du Shogunat, et si les lames font souvent sauter des têtes, ce sont les langues des grands maitres qui guident les mains qui les tiennent, créant tantôt des alliances stratégiques tantôt les pires des trahisons. Qui du pouvoir en place, de l’élite de Suruga (dirigée par le monstrueux Tadaie), ou de l’école Mûho l’emportera donc ?
Néanmoins, ce tome est une vraie déception sur le plan scénaristique : en passant beaucoup de temps sur des combats secondaires, l’intrigue générale n’a pas du tout évolué ; point d’orgue de ce constat : on ne connaitra la décision de Gamaran que dans le volume suivant… et la promesse de voir Ran affronter un terrible adversaire est elle aussi remise aux calanques grecques…
Allez, vivement le tome suivant, qu’on puisse refrissonner d’excitations !
Milan Morales