Précédemment, dans Wandering Witch…

Elaina est une jeune sorcière très douée, qui une fois reconnue par ses pairs, a décidé de parcourir le monde afin d’en découvrir toutes ses facettes.

L’histoire de ce D^ernier volume, en quelques lignes…

Chapitres 21 à 24

Elaina a retrouvé son maitre Fran.  Alors qu’elles avaient prévu de vivre ensemble les festivités de Trocolio, petit bourg portuaire, Fran se voit mystérieusement aspirée par un vieux grimoire, qui vide les mages emprisonnés en ses pages de leur magie avant de les expulser 3 jours plus tard…

Le festival étant dans 2 journées, notre sorcière de Cendre fera tout pour vivre avec son Mentor cet événement avant que leur route ne se séparent à nouveau…

Ce qu’on en a pensé…

C’est une superbe série, emprunte certes de magie mais aussi et surtout de poésie, qui se clôt avec ce dernier tome.  Jôgi Shiraishi, a fait le choix de faire un tome conclusif en regroupant toutes ses « petites » histoires en une seule.

Telle une incantation littéraire, ce dernier grimoire est sans doute mon préféré avec le premier (qui avait l’avantage de nous faire découvrir ce nouvel univers). 

On y retrouve des figures familières, des âmes que nous avions croisées dans les chapitres précédents, et des enchantements mystérieux qui trouvent enfin leur apogée. L'achèvement de ces arcs tissés avec soin est aussi ensorcelant que poignant. L'œuvre vibre d'émotions profondes, un élixir de joie et de mélancolie, porté par des illustrations d'une beauté surnaturelle. La conclusion, en particulier, est un sortilège visuel : ces lampions lumineux s'élançant dans le firmament semblent dignes d'un rêve animé.

La relation entre Elaina et son mentor, tout comme celle avec  Saya, est une alchimie rare et précieuse. Leur crainte mutuelle de se perdre, de sombrer dans la solitude, a résonné en mon cœur. Pourtant, leur séparation, loin d'être une malédiction, se fait douce et emplie d'espoir : ce n'est qu'un au revoir, un charme d'étoiles qui les liera toujours, même à distance, comme un rayon de lumière qui traverse l'obscurité.

Si l'on retrouve le format des récits courts, ce sixième volume déploie son fil d'Ariane jusqu’à son extrémité, liant ainsi chaque histoire en elles. 

Cette découverte a été un enchantement, et il me tarde désormais de voir ces merveilles prendre vie dans l’animé.

Dernier point, qui a son importance : c’est l’un des rares mangas où la plupart des personnages sont des figures féminines, et c'est un souffle d'air frais. Si vous êtes en quête de récits d’amitié, de voyages et de sorcellerie, nous ne pouvons que vous recommander cette série avec toute la chaleur d’un feu de camp illuminant un ciel scintillant & étoilés.

Un dernier mot encore sur le travail de l’éditeur pour cette série : rien qu’en tenant en main ce manga, en en caressant simplement la couverture et en effeuillant ses pages, vous sentirez que cette série a bénéficié d’un traitement particulier…. Un vrai petit joyau !

Pour en savoir (encore) + …

Jôgi Shiraishi est un scénariste japonais, qui a travaillé sur le light novel Wandering Witch et plus récemment sur le manga adapté du roman.

Nanao Ikki est une mangaka japonaise. Parmi ses œuvres, on cite plusieurs adaptations en manga d’un light novel. Elle a notamment déjà travaillé en tant que scénariste sur Les Carnets de l'Apothicaire (2017) et comme dessinateur sur Wandering Witch (2018), sa dernière série en date.

Azure est une illustratrice japonaise de light novel. Parmi ses œuvres, on cite notamment Wandering Witch (2016), Dorei-hime to Sugosu Hibi (2017) ou encore Riviere to Inori no Kuni (2018).

Milan Morales