BD Classic

2ème tome pour cette seconde saison des Maitres Inquisiteurs, qui suivra la même structure que ceux développés dans la saison 1 : 5 enquêtes menées par un Maitre Inquisiteur et son Elfe, avec un tome final conclusif de l’Arc, à la sauce « Avengers ».  

Graphiquement, Elia Bonetti nous livre des planches agréables, suivant la charte graphique générale de la série : du classique, un beau travail sur les noirs et les ombres portées, rendant un effet dark aux cases, surtout celles où la lumière est présente.  On a aimé aussi les perspectives des grands batiments, rendant les sites majestueux ; les visages des principaux protagonistes sont directement identifiables.  

Sylvain Cordurié a fait le choix scénaristique de nous dévoiler très tôt l’identité du tueur : l’Inquisiteur connaît le coupable, mais doit réussir à l’appréhender.  Et ce n’est pas chose facile, tant sa science de l’assassinat est efficace ! Ce type de construction, couplé à des ressorts scénaristiques mêlant orgueil et vivacité d’esprit donne à ce tome une saveur savoureuse !  Bien joué, on passe un gai moment à suivre la course éperdue de Synillia contre cet assassin qui se gausse d’elle, à un coup d’avance sur tous et tiens à démontrer son extraordinaire supériorité…  

Mais outre le récit de cette enquête au final trépidant, le scénariste ouvre aussi une très intéressante porte vers une nouvelle guilde, qui mériterait d’être amplement exploitée !  Si depuis la fin de la saison 1, nous attendons un spin-of sur les fameux « Maitres Assassins », voici donc que se dévoile cette nouvelle guilde de non-mages, palliant leur absence de magie ou de force par la Science… J’espère sincèrement que l’univers créé par Jean-Luc Istin va pouvoir se déployer, telles ses autres séries (Elfes, Nains).  

 

Pour en savoir encore + …

Retrouvez ici les chroniques des tomes 05, 06 et 07 de cette superbe série (désolé, on avait aussi chroniqué les précédemment, mais ils se sont perdus à tout jamais dans l’éther du vide, suite au gigantesque crash de nos serveurs en Juin 2015).

 

Milan Morales