BD Classic

Disciple de maitre Sasmaël (cfr. le tome 2), Bakaël est un nouveau Maitre Inquisiteur issu du peuple nain Ashinn.  Ayant un lourd passé qui lui a fait quitter promptement son peuple et sa famille, il devra revenir bien des années plus tard en son village, pour être confronté à ses vieux démons et à son père, au crépuscule de sa vie…  En effet, de nombreux mineurs disparaissent complètement ou sont retrouvés à moitié dévorés ; le grand Juge de l’Inquisition le dépêche donc pour élucider ses meurtres.

Ce qu’on en pense…

Je suis un grand fan des univers de Jean-Luc Istin et en particulier de la saison 1 de cette série.  Depuis le début de cette nouvelle hexalogie, j’éprouve pourtant du mal à trouver le fil conducteur…  « C’est pas mal, mais ça ne vaut pas la première histoire », me disais-je toujours en refermant ces derniers tomes…

Pire même : très honnêtement, durant la première moitié de ce 9^ème tome, je me suis embêté…  Le manque de charisme du duo Maitre/Elfe, le côté bien trop introspectif de Bakaël, ses hésitations, ses pérégrinations…  Même l’elfe semble creux, sans réelle profondeur…

Je n’ai clairement pas aimé ce début d’histoire ! Et pourtant c’est du Istin, c’est du Maitre inquisiteur !?!  D’autant que ce tome est le seul écrit réellement par cet auteur !?!

Ce n’est qu’en découvrant la seconde moitié du tome que la hype est revenue graduellement, crescendo…

 

 

 

Si ce nain -qui a mes yeux ne mérite pas le titre de Maitre inquisiteur- est toujours perdu dans sa chapelle mentale, L’auteur nous fait une magnifique promesse pour le devenir des 3 derniers tomes de cette saison !  Enfin, voilà le lien qui reliera le tout, celui qui pourra nous fournir une trame solide !  Impossible pour moi d’en dire plus sans spoiler (et vous m’en voudriez vraiment si je vous révélais ce tournant scénaristique).

Voilà donc pourquoi c’est Jean-Luc Istin himself qui a écrit ce tome…  D’un coup, mon attrait pour cette série est revenu ! 

 

Graphiquement parlant maintenant, le travail de Laci est extrèmement travaillé, jusque dans les moindres détails : il s’amuse des grands décors comme des jeux de lumière.  Paradoxalement, dans les cases plus sombres, le trait semble plus lourd, apportant une impression d’écrasement des personnages. 

Un petit bémol enfin sur le personnage de l’elfe Tanaween : tantôt elle parait charpentée comme un GI , tantôt elle est presque svelte…

 

Enfin, je profite de cette chronique pour réitérer un souhait à l’auteur concernant le devenir de cet univers.  Depuis quelques tomes, au fil des aventures, on croise une mystérieuse organisation : les Maitres Assassins.  Monsieur Istin, s’il vous plait, lancez une série spin-off sur cette guilde !