Série: Destins # 6
Auteurs: Giroud / Kris / Mezzomo
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD «Destins # 6» :
Capturée par les rebelles, Ellen est confrontée à un choix pénible : filmer l’exécution de ses compagnons de l’organisation humanitaire et avoir la vie sauve ou refuser et mourir avec eux. Dans la nuit qui précède sa décision, elle sympathise avec son garde, un adolescent prénommé Akim. Contrairement à ses camarades de combat, il a fait des études en Angleterre et est le fils d’un chef de clan. Celui-ci lui propose de l’aider à s’enfuir…
L’avis de Shesivan :
Nous rappellons à nos fidèles lecteurs qui prennent la série en cours (ils ne sont pas si fidèles puisque j’ai chroniqué tous les précédents) que « Destins » est une série composée de 14 épisodes qui, après le tome 1, se subdivise en plusieurs options représentant les choix de l’héroïne, Ellen Baker, face aux évènement exposés. La saga se termine par un album qui fait conclusion.
Destins 6, intitulé « Déshonneur » fait partie du troisième embranchement de cet organigramme imaginé par François Giroud et que je nommerais la « Saga Africa », par rapport à la « Saga America »… Dans la « Saga Africa », Ellen choisit de fuir, elle garde le silence face à ses actes mais pour se donner bonne conscience elle s’en va en Afrique avec son organisation humanitaire. Malheureusement elle et les membres de son groupe sont capturés par des rebelles locaux et Ellen se retrouve placée devant un choix cornéllien ; elle filmera l’exécution de ses camarades et aura la vie sauve ou elle mourra avec eux…
François Giroud a confié la réalisation de cet épisode à Kris et à Gilles Mezzomo, ce dernier dont nous connaissons « Luka » avec Denis Lapière ainsi que « Ethan Ringler, agent fédéral » avec le scénariste Denis-Pierre Filippi avec lequel il vient d’entamer une nouvelle série intitulée « Nouveau Monde ». Bonne idée que de confier cette histoire à un scénariste dont les armes principales sont le thriller et l’analyse psychologique. L’ambiance de la détention d’Ellen est très bien racontée et on ne s’ennuie pas une seconde, sensation ressentie à la lecture du même embranchement mais côté « Saga America ». S’il se relâche un peu par rapport à ce qu’il a fait auparavant, le trait de Mezzomo est efficace et rend bien les propos de son scénariste. N’empêche que j’ai toujours l’impression que François Giroud ne laisse pas beaucoup de marche de manœuvre à ceux à qui il confie ses histoires. A moins que ce soit un choix fait par les scénaristes eux-mêmes…
Un album qui rehausse la moyenne qui avait tendance à plonger vers le vite fait bien fait.
Shesivan
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