Demon Slave
Dessinateur : Yôhei Takemura
Scénariste : Takahiro
Traducteur : Pierre Giner
Editeur: KurokawaPrécédemment dans Demon Slave…
Sur Mato, une cité venue d’une dimension démoniaque, existe un fruit appelé Pêche. Une ressource spéciale qui a la particularité de donner des super-pouvoirs à celles qui les mangent. Ces femmes sont des membres des escadrons antidémons.
Le jeune Yûki Wakura se retrouve plongé dans la dimension de Mato.
Acculé par une horde de monstres, il est sauvé de justesse par une jeune femme capable de le transformer en une créature surpuissante : Kyôka Uzen.
Mais l’activation de ce pouvoir comporte une double-condition : il doit devenir son esclave et elle devra ensuite le récompenser à la juste valeur de son engagement...
L’histoire du #04 en quelques lignes…
Chapitres 24 à 32
Yûki est complètement désarçonné lorsque Tenka, commandante du 6º escadron, lui demande de manière on ne peut plus explicite de devenir son petit ami. Devant les hésitations du pauvre Yûki, Tenka voudra passer à la vitesse supérieure mais sera interrompue in-extremis par son homologue du 7ème escadron et accessoirement maitresse de Yûki…
Alors que les capacités de combinaisons guerrières de notre jeune esclave s’affinent en fonction de qui le chevauche, les attaques des démons Shâki s’intensifient encore… et un nouveau danger bien plus terrible encore s’avance doucement dans l’ombre, sous les traits de sa sœur Aoba !
Ce qu’on en a pensé…
Takahiro (ici le scénariste) est connu pour livrer aux lecteurs des planches ultra-dynamiques, gore et sans pitié pour ses héros, mais aussi pour ces représentations féminines hyper-sexualisées. S’il est capable du meilleur (Les séries « Red/Blues Eyes Sword »), il a aussi livré d’autres séries totalement fadasses et dont le seul attrait était les scènes dénudées (« Kaijin Reijoh » notamment). Jusqu’à présent, ce manga était bien dosé : un scénario intéressant offrant de beaux moments de suspense et des séquences de combats parfaitement lisibles, avec d’autres séquences plus aguichantes (typiquement lors des récompenses du héros).
On craint donc toujours qu’à un moment, il ne bascule du côté glissant de son style, mais… non !?! Après 4 tomes, ce manga reste toujours aussi plaisant à lire !
Takahiro prend aussi le temps dans ce 4ème tome de nous présenter plus en détails la relation que notre héros entretenait avec sa sœur disparue : impétueuse, volontaire et courageuse, c’est elle qui a aidé le jeune Yûki à grandir et à s’affirmer. Malheureusement, elle disparaitra durant des années… jusqu’à ce jour !
La séquence de l’enlèvement de Yûki et des retrouvailles familiales est très riche, tandis que notre héros va vite se retrouver devant un terrible dilemme : rester fidèle à ses engagements et à sa maitresse, ou se rallier à sa sœur, devenue mi- humaine, mi- démone !
Et l’arrivée de nouvelles ennemies (Koko & Naon), bien plus puissantes que les simples démons, mais aussi ayant une foi profonde en leur combat va bien pimenter le scénario !
On a grand hâte d’en savoir plus sur les raisons de la transformation de ces 3 ennemies, mais il nous faudra pour cela attendre le #5, qui est annoncé pour la mi-Janvier 2022 !
Pour en savoir (encore) + …
8 tomes sont déjà parus au Japon dans le Jump+ de la Shueisha (série toujours en cours)
Takahiro a commencé sa carrière comme scénariste de jeux vidéo chez InterArt. Depuis 2006, il est scénariste de plusieurs mangas, dont le célèbre Red Eyes Sword et les séries situées dans le même univers Red Eyes Sword Zero et Blue Eyes Sword. Il se consacre désormais à sa nouvelle série Demon Slave.
Yôhei Takamura est un mangaka japonais, il travaille souvent en binôme et se charge du dessin. En 2007, il remporte la 74e édition du prix Tezuka avec son manga Meg Ryan no kimi et fait ses débuts dans le magazine Jump SQ. Parmi ses œuvres, on cite également I-Revo: Ice Revolution (sur un scénario de Aya Tsutsumi), Yae no Sakura (sur un concept de Mutsumi Yamamoto) et enfin sa toute nouvelle série Demon Slave.
Milan Morales