- Milan Morales
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Protanopia: Et si la BD s’animait?
Cette courte BD, dont l’intrigue prend place pendant la seconde guerre mondiale (mais avec des clowns…), propose, en effet, une lecture dynamique, chaque vignette étant animée, et gérant l’orientation de l’iPhone ou l’iPad pour dévoiler des éléments invisibles. La lecture s’en trouve « augmentée » au bon sens du terme, mais expose à un petit risque de nausée (ça bouge de partout).
Protanopia innove sur plusieurs points. Cette BD est animée, avec un effet 3D créé par la superposition de layers, mais surtout, elle réagit en fonction de l’inclinaison que vous donnez à votre iPhone ou iPad (oui, c’est iOS only).
Cette expérimentation assez courte d’André Bergs ouvre de nouveaux horizons pour la BD numérique. Horizons malheureusement chargés de boulot supplémentaire pour les créateurs. Mais ne boudons pas notre plaisir. Cet essai à déguster gratuitement ne me donne qu’une envie : sortir le porte-monnaie pour profiter de cette techno avec un récit de SF par exemple. Les possibilités sont infinies.
Cliquez donc sur l'image ci-dessus pour en (sa)voir beaucoup plus, ou sur le lien ci-dessous pour la télécharger sur l'App Store.
Né en mai 1965 à Ixelles, Bernard VRANCKEN découvre très vite sa voie: c’est ainsi qu’à l’âge de 15 ans, il se place parmi les lauréats du concours organisé par l'Académie des Beaux-Arts, ce qui lui donne l'occasion d'approcher de grosses pointures de la BD, telles que FRANQUIN ou Yvan DELPORTE. Dès 16 ans, il publie dans le journal "Tintin" quelques grandes épopées historiques.
Si les cours de Saint-Luc en Architecture ne l'inspirent guère, il fréquente assidument ceux donnés par Eddy Paape à l'Académie de Saint-Gilles.
C’est cependant avec Stephen DESBERG qui lanceront la série romantique « Le sang noir », avant d’imaginer «I.R.$.» pour la collection Troisième Vague Lombard, qui court après les grands fraudeurs du fisc depuis 1999.