Jinzaburô Kuchii, un ancien vassal de Kamakura, a été exilé à Tsushima où il se retrouve en plein cœur de l’invasion mongole.
Face à la supériorité numérique des Mongols, le maître du clan Sô et gouverneur de l’ile ainsi que son fils, sont tués au combat. Alors que la défaite semble inévitable, Jinzaburô Kuchii apparait sur le champ de bataille, vêtue d’une ancienne armure.

Combattant expérimenté, il rassemble les soldats survivants et passe à l’offensive. Il lance l’assaut nocturne qui se solde par un succès, mais désormais le vice-Maréchal Fuheng Liu, en a après l’armée de Tsushima ! Pourront-ils tenir jusqu’à l’arrivée des renforts de Kyûshû ?!

L’histoire du #3 en quelques lignes…

Grâce à l’arrivée de Fuheng Liu sur les lieux de l’attaque-éclair des soldats japonais, les mongols auront mis peu de temps au final à remettre de l’ordre en leur sein.

Profitant du répit, les soldats victorieux se replient au cœur de la forêt, à l’abri des yeux et des flèches.

Malheureusement et alors que la troupe de Jinzaburô arrive à proximité des remparts rassurants de la capitale, ils ne pourront que contempler l’étendue des dégâts infligés par la flotte mongole : Toutes les habitations de la capitale sont la proie des flammes !  Depuis le début, l’ennemi avait décidé d’attaquer sur 2 fronts simultanément….

Les pertes des iliens sont énormes…. Afin de ralentir au maximum les envahisseurs, Jinzaburô décide alors de mettre sur pied un plan… audacieux !

 

Ce qu’on en a pensé…

Dès l’entame de ce tome, on assiste à un duel de géant épique !  Fuheng Liu vs le pirate Onitakemaru…. Deux bêtes de guerre, avides de sang et de tripes auxquels s’adjoindra une tierce personne…. Si l’affrontement tournait court rapidement, on retiendra la promesse du Vice-Maréchal mongol : « J’affronterai une nouvelle fois cet homme et je ferai jaillir du beau sang écarlate de chacun de ses membres ».  Brr, le ton est donné !

Beaucoup plus classique par contre, est la relation haine/amour qui se développe entre la belle princesse et le samouraï banni… 

A l’inverse, Nanahiko takagi parvient à nous émouvoir sur la destinée de cette princesse qui a pris les armes : en l’espace d’une seule journée, ils lui ont pris tout ce qui avait de la valeur à ses yeux : Père, frère, proches, peuple, pays et même son coeur !

Soulignons aussi la chouette recherche documentaire et historiques enfin sur les armes de l’époque, et notamment sur les lances ou sur les mystérieuses et chères Zhen Tian Lei.

Un 3^ème volume donc dans la droite lignée des 2 premiers : malgré l’incommensurable menace ennemie qui submerge la petite ile, la troupe de notre héros agit avec finesse et ingéniosité pour freiner au maximum les hordes de mongols…. La question initiale sera toujours présente à chaque page : malgré leur maestria dans l’Art de la guérilla et la connaissance du terrain de leur ile, combien de temps pourront-ils résister avant d’être écrasés par le poids de l’ennemi ?

Du grand Art, on a hâte de découvrir la suite, prévue pour le mois d’Avril !

 

Milan Morales