Avis :

Grand blue est une nouvelle série parue aux éditions Meian.  Existant depuis 2014 au Japon, elle compte déjà 16 tomes actuellement, et possède, depuis 2018, son adaptation en série animée diffusée sur Amazon Prime Vidéo. 

Cette série était fortement attendue chez nous !  Merci donc à Meian de nous offrir la possibilité de la lire !  Et comme un tome ne suffit pas, ils sortent par deux pour notre plus grand plaisir !

Les dessins sont signés Kimitake Yoshioka, mangaka inconnu chez nous mais qui a déjà œuvré pour des séries telles que Amagi Brilliant Park et Rinne no Lagrange au Japon.  Son style est un mélange de genre,  typique des shonen entre belles gueules et caricatures à l’extrême. 

Il crée une ambiance telle qu’il y en a dans les GTO, ce qui n’est pas pour nous déplaire…

Au niveau du scénario, Kenji Inoue nous fait découvrir le jeune Iori Kitahara.  

Ce dernier quitte son chez lui pour venir étudier dans l’université d’Izu en bord de mer.  Il vivra désormais chez son oncle qui tient une boutique de plongée, « Grand Blue ».  Iori espère beaucoup de cette nouvelle vie qui s’offre à lui…  Seulement, une fois les portes du magasin passées, il se retrouve face à un tas d’hommes bodybuildés complétements nus ! 

On sent, dès lors, la tournure que les choses prendront…  Grand blue ne sera qu’une suite de gags à répétition !

Embarqué de force dans le club de plongée de son université par ces hommes le forçant à boire jour et nuit, il verra vite ses envies de renouveau auprès de jeunes filles adorables s’envoler au loin…  De plus, une de ses cousines, Chisa, ayant cours avec lui, le verra d’un très mauvais œil et finira par le mépriser, ce qui l’abattra encore plus…

Les gags s’enchainent à une vitesse folle et malgré cela, l’auteur arrive à faire apparaitre de nouveaux personnages.  Cette histoire se veut donc être une comédie complètement loufoque et déjantée. 

Pour l’instant, l’auteur se focalise énormément sur la fête, l’abus d’alcool et les types à poils…  Un peu ça va, mais après une centaine de pages, cela devient redondant !  Heureusement, Nanaka, l’autre cousine d’Iori vient mettre le « Oh là ! » aux fiestas forcées du jeune étudiant.  Mais cela fini aussi par retomber sur des gags gras et surtout « désinhibés ».

Vous l’aurez compris, ce premier tome sûrjoue dès le départ le ton humoristique à la grosse louche de la nouvelle vie estudiantine de ce jeune homme auprès de ses cousines et ses nouveaux amis.

Vers la fin du volume, on comprend que l’histoire prendra un autre tournant lors de cette révélation d’Iori : « Je ne sais pas nager … ».  On apprendra alors quelques informations sur les bases de la plongée, le fait que nager n’est pas forcément nécessaire…  On se rend compte que le développement des aptitudes du jeune homme en ce sens risque d’être assez intéressant.

Ajoutez à cela une très belle édition avec papier et jaquette de qualités, pages en couleur en début de volume, c’est un manga qui attire l’œil !

A ne pas mettre entre toutes les mains, car l'humour est clairement un humour estudiantin...