Avis :

Aina refait son apparition dans le volume treize de Grand Blue, le trio devient donc un quatuor !

Iori, Chisa, Kohei et Aina vont travailler au Dolphin pendant deux semaines. Après avoir rencontré la petite sœur d’Iori dans le tome précédent, nous découvrons la mère de Chisa dans celui-ci. Les retrouvailles sont plus que brèves. On comprend de suite que ce n’est pas une maman affectueuse…

On présente les collègues qui bossent déjà là-bas et leurs interactions avec les clients ainsi que les fonds marins de Palaos qui sont absolument magnifiques… Mais le volume gravitera principalement autour d’une émission de TV qui viendra en tournage chez eux.

En effet, une idole de Boys band en recherche de singularité, viendra animer cette émission avec une mannequin qui ne passera pas inaperçue aux yeux d’Iori. Malheureusement, cela ne se déroulera carrément pas comme prévu et nos deux comparses masculins y seront pour beaucoup !

Le tome se veut toujours amusant, mais peut-être plus calme que les précédents. L’auteur met en évidence les sentiments qu’Aina porte à Iori et son envie de lui plaire de même que l’intuition et la compréhension étonnantes de Kohei à son égard. De quoi se demander si, lui-même, n’éprouve pas des sentiments pour elle…

C’est d’ailleurs comme ça que commence le quatorzième tome, avec l’inquiétude d’Aina quant à la perspicacité de Kohei à deviner qu’elle est amoureuse d’Iori. Ce dernier, voulant aider son amie, va s’en mêler un peu trop ce qui impliquera beaucoup de situations gênantes.

L’humour est encore une fois en dessous de la ceinture et se tournera même, cette fois-ci, du côté des filles avec Chisa et Aina qui se préoccupent de la santé de leurs compagnons. Selon une conversation entendue, il parait que s’il n’ont pas l’occasion de « faire pleurer le poireau » une fois tous les quinze jours leur vie en dépendrait… Au fait, comment ça marche un garçon ? Les quiproquos habituels iront bon train !

Dans tout ce tumulte, l’auteur prend le temps de s’attarder à la relation de Chisa et de sa mère… Chisa rêve de devenir monitrice de plongée, mais elle n’est pas comme sa maman ou sa sœur. Elle n’est pas avenante et est maladroite, ce que sa mère semble lui reprocher sans aucun encouragement positif. Cela affecte sa confiance en elle. Pourquoi est-elle si froide envers elle ?

Il faudra attendre la fin du livre pour comprendre le comportement de cette femme qui veut simplement protéger sa fille et sa passion…

Ce volume se montre plus profond que les autres même si l’humour reste présent. Iori se dévoile encore capable de maturité, surtout lorsqu’il s’agit de Chisa… Comme à chaque fois, cela les rapproche encore un peu plus.

Ce sont également deux très bons volumes de cette série qui perdure de nous ambiancer malgré ces quatorze tomes. Pourvu que ça continue !