Alors qu’il vient de vaincre le guerrier de métal Slicer, en charge de protéger l’accès du 5ème laboratoire, Edward est sur le point de découvrir le mystérieux alchimiste qui tente de créer une pierre philosophale artificielle. 
Malheureusement à cet instant, 2 mystérieux protagonistes font leur entrée et après un rapide échange de coups font place nette et détruisent littéralement tout le complexe scientifique !

Après un passage par la case « Mécano & Hopital », les 2 frères Elric font le point de la situation au quartier général de l’Armée en présence du Président King Bradley. 
Pour autant, même en mettant en commun toutes les informations recueillies par nos héros et les autres services de renseignements présidentiels, aucune piste ne se dégage pour en apprendre plus sur l’organisation ennemie, sa taille, ses desseins…

Néanmoins, cette mystérieuse organisation ne restera pas inactive et d’autres hauts gradés tomberont sous ses coups ! Décidés à devenir plus fort et voulant compléter leur formation d’alchémiste , Edward & Alphonse se rendent alors chez leur maitre en compagnie de leur amie-mécano.

Ce qu’on en a pensé…

L’élément qui fâche tout d’abord !

Cette édition « Perfect » se veut être l’édition la plus attrayante visuellement parlant de l’œuvre d’Hiromu Arakawa (format, mise en page, qualité du papier…).  Comment dès lors est-il possible de réaliser une couverture aussi ratée que celle-là ?  On peut vraiment parler de « raté », car elle aussi se veut « classe » avec l’application d’un vernis sélectif sur le lettrage ou sur le sceau d’incantation. 

On avait déjà râlé sur le choix des illustrations sur les 2 précédant tomes, c’est encore le cas ici, mais pire encore : Qu’est-ce que c’est que ce jaune qui bave sur les cheveux et l’encolure du Colonel Mustang ? 

On a tout d’abord pensé à un raté sur notre ouvrage, mais on en retrouve traces même sur les images officielles de Kurokawa !?!  Non sérieux là… L 

Carton rouge pour l’imprimeur et le contrôle de qualité de Kurokawa !!!  Notre éditeur partenaire est pourtant toujours attentif à ce type de détails…  Incompréhensible, tout simplement !

Et c’est dommage car pour le reste de cette édition, c’est le carton plein : la plus-value de cette édition est indéniable par rapport aux précédentes éditions ; rien que les dos font hyper-classes une fois ce manga rangé dans sa mangathèque et attirent directement le regard…

Composé de 6 chapitres,  le mangaka prend le temps de laisser retomber la pression accumulée dans le tome précédent et nous offre une palanquée de chouettes planches où l’humour est bien présent.  Tout sonne juste et tombe à point nommé, tandis qu’en parallèle il place Alphonse en situation de doute existentiel : « Et s’il avait juste été créé artificiellement par Edward ? »  Un épisode là aussi très bien amené, on vibre d’émotions pour cet être-armure qui n’aurait peut-être pas d’âme…

On vibre aussi lors de l’enterrement de ce haut-gradé, tant la charge émotionnelle a été savamment construite. 

Dernier point scénaristique : notre mangaka étoffe encore son intrigue principale en intégrant les survivants de la guerre d’Yshval et amène aussi un nouveau personnage fun et charismatique qui risque bien d’avoir toute son importance au cours des chapitres suivants…

Un 3^ème tome donc très bien équilibré entre actions, révélations et constructions de l’univers.  Vous étiez passé à côté de ce shônen lors de sa sortie ?  Jetez-vous sans crainte sur cette nouvelle édition, elle dépote à fond !

A l’heure de la rédaction de cette chronique, les éditions Kurokawa n’ont pas encore annoncé la date de sortie de la Perfect édition suivante, mais on sera là !

 

 

Milan Morales