L’histoire, en quelques lignes…

Chapitres 66 à 72

Les Saintia sont un ordre particulier de chevaliers sacrés où les femmes sont autorisées à devenir chevaliers sans renoncer à leur féminité, et ce afin de servir et protéger la déesse Athéna au quotidien.

Rigel, devenu dryade d'Éris et doté d'un pouvoir immense, a lancé une attaque-surprise sur le Sanctuaire ! Face à lui s'est dressé Milo, le chevalier d'or du Scorpion, qui a déchaîné sa plus puissante aiguille !!

Pendant ce temps, dans la dimension parallèle où se trouve le domaine d'Éris, Xiao-Ling de la Petite Ourse a dû affronter son amie d'enfance Yu-Fang, elle aussi devenue dryade!

C'est le coeur vacillant qu'elle a déchaîné son poing chargé de tristesse pour enfin libérer Yu-Fang de son tragique destin.

Le terrible Rigel a finalement été terrassé par Milo, le chevalier d’or du Scorpion. Ce dernier demande alors à Mu, chevalier d’or du Bélier, de le téléporter directement à l’entrée du Palais d’Eris, pour en finir définitivement avec la déesse.

Alors qu’Arès, le Dieu des Enfers, est sur le point de se réveiller, d’autres combats combats se déroulent : Aiolia, Chevalier d’Or du Lion est au prise avec la Driade Hysmine et à ses attaques effilées, la Saintia Shôko parvient à vaincre Até, véritable bras droit d’Eris…. Bel exploit de la part de la porteuse de l’armure du petit cheval…

Mais ce sera l’affrontement entre Mii, Saintia du Dauphin, contre celui qui fut son 1^er amour qui formera le cœur de ce tome…

Ce qu’on en a pensé…

Avec un rythme de parution très lent pour un Manga (2 tomes par année), le fan boy des Saints doit savoir faire preuve de patience…

C’est dire que lorsqu’une nouvelle itération se présente sur les étagères des libraires, il faut parfois savoir réagir promptement… sous peine de devoir -à nouveau- attendre cette fois le réassortiment !

Avec ce #14, on a eu très peu de surprises (hormis évidemment le cliffhanger final).

Néanmoins, le chapitre relatant le passé commun de Saori et de Mii est intéressant : l’auteure fait le lien avec les nombreux orphelins recueillis par son grand-père et destiné « à un grand projet » nous permet d’avoir un autre regard sur cette époque,  de l’insouciante Saori à celle qui prendra conscience de son rôle crucial au décès de son grand-père.

La confrontation entre Mii et la Dryade Horkos est -elle- fort surprenante : se départissant de son armure, la Saintia offrira son corps à son ennemi pour qu’il libère son ami Edward.  Devant la beauté d’une telle fleur, la Dryade tentera de posséder complètement la Saintia…  Que voici une manière de combattre totalement inédite et imagée pour ce manga !?!  On perçoit que Chimaki Kuori s’est véritablement lâchée sur l’écriture, car tout est en finesse et à double sens.  On va vous l’avouer : si nous avions lu très vite les premiers chapitres de ce #14, attendant avec impatience le réveil d’Arès, ce combat-là nous a véritablement hypé par son originalité !?!

Et puis vient le chapitre 72… ce chapitre final est d’une densité totalement folle, tant ses pages regorgent de révélations…. Enfin, l’Histoire avance et prendra même une tournure totalement inattendue sur son double-twist final ?!?  Il était littéralement impossible de le prédire !!!  Chimaki Kuori, bravo: après des précédents volumes « tièdes », tu as réussi à relancer totalement l’Univers des Saintias !?!

Un tome donc gentiment convenu sur sa première moitié, puis absolument surprenant sur toute sa suite !

Pour en savoir (encore) plus…

En cours de prépublication au Japon dans le Magazine Champion Red, il nous faudra encore attendre quelques mois avant de voir la suite débarquer en nos contrées : le #15 est sorti là-bas il y a une semaine….
A dans 6 mois donc, pour sa version francisée.

Milan Morales