Saint Seiya - Saintia Sho
Dessinateur : Chimaki Kuori
Scénariste : Chimaki Kuori (d'après l'oeuvre créée par Masami Kurumada)
Editeur: Kurokawa
Précédemment, dans Saint Seiya Saintia Shô…
Les Saintia sont un ordre particulier de chevaliers sacrés où les femmes sont autorisées à devenir chevaliers sans renoncer à leur féminité, et ce afin de servir et protéger la déesse Athéna au quotidien.
Saga, qui vient d'achever sa résurrection en tant qu'Harès, le puissant dieu de la guerre, libère un pouvoir incommensurable en transperçant Eris de son épée !
Se faisant l'écho de ce pouvoir, Harmonie, sa servante et l'un de ses Berserkir, libère à son tour la violence qui sommeillait en elle et attaque les Saintia.
Pendant ce temps, Milo, le chevalier d'or du Scorpion, en route vers le palais transdimensionnel, se heurte a Deimos, le « Berserker de la terreur », et l'affrontement éclate.
Mais le plus inquiétant est la disparition de toute trace des cosmos d’Athéna et d’Eris… Tout espoir serait perdu pour nos héroïnes ?
L’histoire de ce dernier tome, en quelques lignes…
Chapitres 80 à 86
Mi, Xiao-Ling, Elda, Katya et Shôko (les 5 Saintia d’Athéna) se dirigent dans l’espace interdimensionnel vers le cosmos d’Athéna quand celui-ci disparait tout à coup. Athéna est morte…
Sur Terre, alors que la gigantesque météorite engendrée par le dieu Arès se rapproche dangereusement, la Dryade Pseudos du Mensonge use de son pouvoir sur le Chevalier d’or du Taureau. Se pourrait-il qu’un moustique terrasse un taureau ?
De son côté, Arès/Saga lance son ultime attaque, arrêté temporairement par les Chevaliers d’Or du Lion, du scorpion et du bélier ; Mû cependant se rend bien compte qu’ils n’arriveront à rien seuls…. Avec Shaka (de la Balance) à leurs côtés par contre… Mais où est donc celui que l’on considère comme étant le plus puissant des 12 chevaliers d’or ???
Ce qu’on en a pensé…
Nous voici donc parvenu au climax de la série ; ce moment où l’auteur délivre tout ce qu’il a, où la tension scénaristique est à sa comble.
Et c’est peu de le dire, car dans cette dernière partie de la série, on assiste vraiment à un déferlement de combats magnifiques et de rebondissements totalement inattendus (la trahison d’Arès envers Eris dans le tome précédent nous a totalement fait exploser le cerveau !)
On ne résiste pas à partager avec vous l’ultime joute verbale entre Shaka & la dryade Dysnomie :
- « Ne t’en va pas Shaka, je suis la seule capable de vraiment comprendre ta magnificence ; pourquoi veux-tu retourner dans un monde voué à la destruction ? »
- « Dysnomie, toi et moi ne nous entendrons jamais. Quelqu’un qui trouve insignifiante l’infinité des éclats que tu vois ici ne pourra jamais comprendre l’univers qui se trouve dans le cœur de chaque individu, cette étincelle fragile et infinie de la vie est ce qui créera un nouvel avenir. Il n’est pas acquis que mon monde soit condamné à périr… Adieu »
Du vrai, du pur Shaka de Masami Kurumada !
Pour autant, le vrai et ultime combat ne se situe pas à ce niveau, mais bel et bien en compagnie de notre courageuse Shôko. Sans vous dévoiler les derniers chapitres finaux, ils se révèlent tout aussi flamboyants que les premiers de ce XVIème tome et rassurez-vous : la boucle sera bien fermée, tant sur la destinée des 2 sœurs que sur la cohésion de cette nouvelle aventure s’imbriquant dans l’Univers de Saint Seiya .
Chimaki Kuori nous délivre avec ces ultimes chapitres un travail graphique toujours aussi impressionnants de fluidité et de détails : chacune de ses cases est lisible et s’enchâsse parfaitement dans son flux narratif. Très honnêtement, on sent parfaitement l’influence du génial-Designer de l’Anime original, Shingo Araki , plutôt que celui du Maitre Masami Kurumada… et heureusement avons-nous envie de dire (ouvrez un manga dessiné par le Maitre, vous comprendrez directement).
Un nouveau SpinOf dans l’univers Saint Seiya se clôt donc aujourd’hui ; si les Saintia Shô n’auront sû égaler l’incroyable « The lost Canvas », il surclasse allègrement les autres « Dimension », « G » et « Assassin », en faisant fi de ses premiers tomes, où l’on ne comprenait pas vraiment où l’auteure voulait nous emmener et qui sentait trop le « copier-coller féminisé ».
Notre cosmos de fan a donc pu vibrer une nouvelle fois… en attendant de découvrir le nouveau spinOf qui sort dans quelques jours de Jérôme Alquié (chez Kana Classics).
Milan Morales