One-Punch Man
Scénariste : ONE
Dessinateur : Yusuke Murata
Editeur: Kurokawa
Résumé :
Falot, le jeune garçon qui s'est pris d'affection pour Garoh, s'est fait kidnapper par l'Association des monstres. Pendant ce temps, Genos et les autres se rassemblent tous chez Saitama autour d'une bonne fondue... Garoh va-t-il tenter un assaut en solitaire sur l'Association des Monstres ?
Avis :
Avant de commencer la lecture du dix-neuvième tome de One-Punch Man, Yusuke Murata nous invite à nous amuser un peu. En effet, comme il l’avait déjà fait avec le troisième tome, il suffira de glisser les jaquettes des tomes 19, 20 et 21 vers le haut et de les mettre l’un à côté de l’autre pour obtenir une grande illustration. J’adore le concept ! Cela convient tout à fait au style décalé de ce manga et nous permet de nous divertir encore plus. Bon point donc car cela m’a fait sourire avant même d’ouvrir le livre…
Dans ce volume, Saitama est encore relégué au rôle de figurant. ONE semble perdu avec le héros qu’il a créé. Bin oui, dès qu’il arrive, les gros méchants trépassent, il faut donc le mettre à l’écart un bon bout de temps pour pouvoir construire une histoire qui dure. C’est ce qu’il fait. Et Garoh en prend la part belle !
Le scénario suit son cours comme à l’habitude. Le volume commençant d’abord par une fondue agitée chez Saitama se faisant encore vampiriser par les héros lui gravitant autour. L’humour est toujours bien présent et même s’il est souvent redondant, ça passe.
L’action se passera presque entièrement dans le repaire de l’Association des Montres. Garoh va sauver le petit Falot.
Le chasseur de héros insiste encore sur le fait qu’il soit un monstre, pourtant il prouve réellement qu’il est ampli d’humanité. Ses capacités, par contre, sont clairement monstrueuses. Il ne cesse d’évoluer et l’on se demande quand cela va s’arrêter (un peu comme Son Goku !). On le croit mourir lors d’un combat, et… bin non. J’avoue avoir été un peu déçue. Bon, on a déjà Saitama qui défonce tout, maintenant on a Garoh. En avoir deux c’est peut-être un de trop. Mais bon, il tient le coup mais il est amoché ! Mais apparemment être amoché ne l’empêche pas de combattre en gardant toutes ses capacités. Où est donc le problème ?
Même si le scénario se rallonge sans grande nouveauté, j’ai apprécié les scènes de combats. Le dessin de Yusuke Murata est beaucoup plus noir, certainement pour marquer le fait que Garoh se bat comme un monstre. Certaines images sont juste splendides. Un gros plus pour le design du Roi des Monstres ! Quel truc ! Quels détails ! Woaw !
Un tome qui ne m’a pas déplu et qui reste bon dans l’ensemble. Le vingtième volume est déjà sorti et la chronique arrivera dans la semaine ;)…