Ippo – The Fighting
Dessinateur : George MORIKAWA
Scénariste : George MORIKAWA
Editeur: Kurokawa
Ce qu’on en a pensé…
Après vous avoir faire vivre l’ensemble de la saison 5 au travers de nos chroniques, nous avons re-signé avec notre partenaire Kurokawa pour suivre ensemble cette nouvelle saison, composée de 21 tomes. Une fois encore donc, nous espérons vibrer au rythme des coups, des jabs, des uppercuts ou des contres de Ippo et de ses amis !
Attention cependant au rythme de parution : ce sera du bimensuel pour cette fois.
Même si je vous avoue ne pas être un fan des seconds couteaux que sont Mashiba et de Takashi, force est de constater que leur 2 combats dans le volume 01 de cette nouvelle saison ont rempli leur office : faire monter la pression chez le lecteur, afin de créer une ouverture de saison spectaculaire ! Visuellement, l’ami George (oui, on aime à appeler le mangaka Morikawa par son petit nom) réalise toujours des chorégraphies graphiques hyper-percutantes tout en restant parfaitement lisibles (et c’est une prouesse tant cet exercice est difficile) !
L’arrivée sur les rings de l’entraineur du champion du Monde Ricardo Martinez, qui coache ici l’adversaire de Takashi Sendo semble bien être présent dès ce volume 01 pour que le lecteur se rappelle l’objectif final d’Ippo : devenir le #1 mondial en affrontant Martinez ! Voici qui augure du très lourd pour cette nouvelle saison !
Les longues phases de combat sont parfois anxiogènes pour le lecteur, tant la pression qui se dégage des planches est intense. Rassurez-vous cependant, l’auteur a prévu des « bulles d’oxygène », très bien distillées qui nous permettent de reprendre souffle ; ainsi la « sortie de ring au début du 2ème round du match « Takamura vs Bison » est … dantesque tant elle est ridicule !
Un autre point utile à rappeler : l’emploi de différentes polices d’écriture. Soulignons donc le travail fait par Véronique Pérez, qui utilise des polices différentes en fonction des langues des protagonistes. De cette manière, le lecteur comprend tout ce qu’il se dit lors des échanges, alors que visuellement, on voit que les protagonistes ne parlent pas le même langage, si ce n’est celui des poings ! On peut sans rendre compte notamment dans le #2, quand Bison traite Takamura de « voleur » et que ce dernier ne comprend pas ce qu’il a dit. Cela peut paraitre anecdotique certes, mais c’est aussi dans ce style de détails qu’on distingue une œuvre majeure…
Nous en sommes actuellement donc au 110ème tome de la série. Est-il possible pour quelqu’un qui n’a jamais lu les volumes précédents de s’y mettre ?
Notre réponse sera « oui » : certes, il va devoir s’accrocher pour connaitre tous les protagonistes, il va évidemment avoir un peu de mal lorsque seront évoqués des rencontres passées, mais avec ce volume 1, l’ami George laisse suffisamment de place dans l’interstice de la porte de son univers pour qu’un nouveau lecteur puisse s’y glisser. Mais attention : cette porte sera rapidement close et le nouveau lecteur devra s’accrocher. Ultime mise en garde pour lui cependant : le risque est grand de « tomber en amour » pour cette série…
Pour en savoir (encore) plus…
Toutes les chroniques de la saison précédente sont accessibles ici.
Milan Morales