Kengan Ashura
Scénariste : Sandrovich Yabako
Dessinateur : Daromeon
Editeur: Meian
Résumé :
Penasonic
Né en 1877, ce groupe est aujourd’hui l’un des plus importants du secteur électronique au Japon. Contrôlé depuis toujours par la famille URITA, ses activités s’étendent également au bâtiment ou aux laboratoires d’idées.
Palmarès KENGAN : 554 victoires et 402 défaites.
Avis :
C’est un tour d’Ohma de combattre ! Le voici face à un adversaire plus que bizarre, Inaba Ryô, le champion de Penasonic dont on ne sait pas grand-chose car il s’agit de sa première participation. Déjà de par sa façon de se déplacer, il fait peur…
Ohma sent directement que cet homme est fort malgré sa petite stature. Il est vrai qu’il va lui donner un peu de fil à retordre, mais, connaissant Ohma, nous n’avions pas trop d’inquiétude quant à l’issue de ce combat. Il a clairement des similitudes avec Raian Kure et on comprend l’attraction qui pousse Klara, du même clan, vers Ohma et sa puissance…
Toutefois, l’auteur arrive quand même à nous offrir un beau spectacle qui prendra toute la première partie de ce volume.
Les combats sont toujours entrecoupés d’explications sur la vie des champions, et ici, l’histoire d’Inabi et du président de Penasonic est pour le moins attendrissante… On découvre aussi les liens qui lient certains PDG entre eux et on commence à établir doucement la toile de ceux qui pourraient s’associer pour le choix du futur président de l’association.
Même si les tensions sont toujours présentes, Sandrovich nous apporte quand même une dose d’humour çà et là avec Karla et ses démonstrations d’affection envers Ohma ou encore avec Yamashita et ses réactions d’incompétent.
On assiste aux échanges de ce dernier avec le président de Penasonic. Yamashita semble être un adversaire à prendre au sérieux du point d’un point de vue extérieur, mais sa déconvenue tient du fait qu’il ne connait rien au milieu… Tant mieux dans un sens. On sent que de par ses actes, Yamashita va doucement se faire une place respectée au sein des différents présidents de certains groupes…. Cela aidera certainement pour la suite !
Le deuxième duel se terminera beaucoup plus vite ! Il montrera clairement que certains champions, tout aussi puissants soient-ils, n’ont véritablement aucune chance contre certains adversaires. Le tout, toujours magnifiquement mis en scène par Daromeon qui s’améliore à chaque nouveau tome.
Une autre du tournoi que nous découvrons dans ce huitième tome est l’intimidation des présidents dans le but d’obtenir des forfaits. Tout est permis à celui qui veut gagner. Cela permet au lecteur de se détacher de l’éternel tournoi « combat » et apporter une tension différente au récit qui se veut également être un véritable jeu d’échec où chacun place ses pions.
Encore un tome au rythme soutenu qui arrive toujours à nous tenir en haleine malgré son huitième volume !