Kengan Ashura
Scénariste : Sandrovich Yabako
Dessinateur : Daromeon
Editeur: Meian
Résumé :
Les assurances Wakasa
Cette société d’assurance mutuelle a été fondée au cours de la 22e année de l’ère Meiji (1889). Liée à une centaine d’entreprises dans des secteurs variés, elle est l’un des plus grands investisseurs institutionnels de l’association Kengan.
Palmarès KENGAN : 1366 victoires et 909 défaites.
Avis :
Il a fallu 9 tomes de Kengan Ashura pour arriver à la fin du premier jour du tournoi grâce à 16 combats aussi dynamiques et techniques que gores et complètement fous.
Le premier tour terminé, une fête est donnée et un jour de congé octroyé afin que chacun puisse prendre du temps pour soi. C’est l’occasion pour ceux qui étaient opposés pendant les combats de lier de nouvelles amitiés. Les vrais combattants ne se battent pas par haine et ce passage est agréable à lire.
Le Président de l’Association est sur le point de divulguer une nouvelle règle ... Chacun retient son souffle. Que manigance-t-il encore ?
L’annonce est faite : chaque société aura le droit de choisir un nouveau champion pour la suite des duels. De quoi revenir en piste en soudoyant le champion d’une autre firme ou en remplaçant un combattant trop faible… Chacun mettra tout en œuvre pour que son champion ne se fasse pas corrompre.
De son côté, Ohma n’admet pas de s’être fait avoir aussi facilement par Kanoh Agito. Il passe la soirée à s’entrainer seul à l’extérieur. Son maitre lui apparait encore et des souvenirs refont surface… Sa force cachée jusque-là se dévoile et nous comprenons qu’il a enfui beaucoup plus que de simples souvenirs… Un réel blocage a été créé quant à sa propre technique de combat depuis la mort de son maitre.
S’en suit la journée repos où tous vont profiter du soleil et de la plage. Un moment de pause dans ces combats incessants. Mine de rien, Sandrovich place une nouvelle sous intrigue lors de la diffusion du journal télévisé. Apparemment, le parlement japonais serait sous la menace d’un bombardement… Mais, bien évidemment, personne n’a écouté cette partie. Que nous prépare-t-il comme scénario ?
Le moment est venu également de reprendre l’intrigue des intrus cachés sur l’île. Apparus à bord d’un bateau, les escouades de l’Association continuent de les chercher…
Ohma utilisera ce jour de repos à bon escient dans le but de s’entrainer façon super warrior…
Après s’être changé les idées, les huitièmes de finale peuvent commencer ! Cosmo, le roi des étrangleurs et Seishû, le bourreau, entrent en scène.
Nous avons déjà vu chacun des gagnants combattre lors de la première partie du tournoi. On se demande donc quelle nouveauté l’auteur va nous apporter afin de nous étonner. Arrive alors un nouveau challenge, celui de s’adapter à l’adversaire vu que chacun en connait les techniques. Chacun va donc trouver un autre style pour essayer de mettre à mal son opposant. Cette partie devient plus réfléchie, car chaque combattant devra penser à une stratégie pour gagner.
Puis, retournement de situation… Quoi ? Sandrovich a encore bien réussi son coup en nous en faisant découvrir plus sur les personnages…
Et… On n’était pas prêt pour ça. Le combat tourne en un supplice gore à souhait. Une véritable torture. Un carnage total… On en reste complètement stupéfié.
L’auteur qui nous offrait une première partie de tome guillerette nous terrasse en finissant par un combat d’une atrocité inégalable. Du grand Sandrovich Yabako qui est capable de nous faire passer d’un état émotionnel à un autre en une seule page !
La fin nous laisse sans voix et nous force à courir chercher le tome suivant pour savoir la suite !