Kengan Ashura
Scénariste : Sandrovich Yabako
Dessinateur : Daromeon
Editeur: Meian
Résumé :
La 7e année de l'ère Taishô, Yoroizuka Saneatsu, un grand propriétaire terrien, construit autour de sa colossale ferme une communauté utopique : le village de l'Aube, qui est membre de l'association Kengan depuis sa fondation.
Palmarès KENGAN : 282 victoires et 103 défaites.
Avis :
Les combats du bloc B se sont terminés avec l’affrontement entre Kiozhan Takeru et Sekibayachi Jun dans le tome 10. Voici donc venir le tournoi du bloc C où Stesuna, l’adversaire ultime d’Ohma passera en dernier contre Nikaidô Ren.
Dans les premières pages de ce onzième volume, on découvre que le combattant qui créait la surprise chez Ohma dans ses rêves n’était autre que Niko, son maitre. Ce dernier va donner une leçon à son élève, car il trouve que celui-ci se repose sur les lauriers en ne développant pas complètement le style Niko. S’entrainer contre des faibles ne fait pas évoluer et il se déclare adversaire afin de prouver à Ohma qu’il doit encore se perfectionner pour arriver à son niveau…
En effet, on découvre de nouvelles techniques portant des noms abracadabrants tels « Métal hurlant destruction » ou « Le filet à poissons ».
Ohma se repose énormément sur ses « avances » lorsque le combat le met en difficulté. Seulement, cette technique détruit son corps en peu plus chaque fois qu’il l’utilise et, révélation, ce n’est pas une technique que Niko lui a apprise !
Mais qui la lui a enseignée alors ? Un nouveau mystère dans cette intrigue sur la mort de son maitre…
Pendant ce temps, le premier combat de ce nouveau tournoi commence par la rencontre entre Yoroizuka Sawpaing et Karo Yoshinari. L’un est un fauve au sang chaud et l’autre un monstre glacé. Bien que le premier soit un jeune impétueux impatient de montrer sa valeur, apparemment, ce match sera truqué en sa faveur contre son gré. Le tout, bien évidemment, au profit du président de Tôyô Electric. Plus présent que jamais dans ce tome, on comprend à quel point ce président place ses pions en manipulant tout le monde, soit en les soumettant, soit en leur rachetant les différents groupes…
Cependant, comme à chaque fois, Sandrovich va nous faire tourner en bourrique et on ne sera plus sur quel pied danser vu les nombreux retournements de situation qui s’opéreront. On assiste ici à un magnifique combat de boxe birmane qui consiste à pousser les combattants et à attaquer en continu sans jamais se défendre.
Un combat haut en dynamisme ! Les actions déferlent les unes après les autres… Et on admire les magnifiques dessins de Daromeon qui arrive encore à nous surprendre sur des cases à l’enrage plus que superbe…
Puis, l’improbable arrive. On s’attend toujours à tout, mais la manière de combattre de Karo le pêcheur est plus qu’étonnante, bien que la raison semble un peu tirée par les cheveux. On ne s’y attendait pas, et c’est ça qui nous plait dans ce manga. La nouveauté, l’étonnement et ne pas savoir ce que chaque combat va nous réserver.
Après ce premier combat singulier, la deuxième partie du tome se focalisera sur un nouveau combattant des plus mystérieux… Portant le costume d’un Mickey version générique, le champion de Tochigi Destinyland affrontera Mikazuchi Rei, travaillant pour le groupe Gold Pleasure et considéré comme le dieu du tonnerre avec son style raishin.
Un combat qui sera vite expédié, car pour casser le rythme on ne peut pas toujours avoir des combats dantesques, l’auteur fait bien. Pourtant, il ne nous laisse pas souffler pour autant, car l’intrigue se poursuit et d’anciens personnages refont surface inopinément !
Encore une fois, on terminera le livre sur une petite histoire bonus l’infirmerie tenue par Hana-Fusa Hajime, surnommé « le disséqueur » et ses patients… De quoi rire et sourire un peu.