Kengan Ashura
Scénariste : Sandrovich Yabako
Dessinateur : Daromeon
Editeur: Meian
Résumé :
Cette entreprise fondée en 1950 produit des jouets et des maquettes de modélisme, mais aussi toutes sortes d'accessoires de bureau et d'objets du quotidien.
Véritable phénomène de société, son jouet emblématique, Capitaine OEuf, a enregistré des records de vente sans précédent. Palmarès KENGAN : 997 victoires et 599 défaites.
Avis :
Dans le dixième tome de Kengan Ashura, nous retrouvons Kiozhan Takeru, le sumo atypique face à Sekibayachi Jun, le catcheur professionnel ayant déjà affronté Ohma par le passé.
L’histoire de Takeru ayant déjà été exposée dans le volume précédent, Sandrovich Yabako va développer un peu plus le personnage de Jun que nous connaissions déjà. On découvre un passé touchant et inspirant d’un apprenti catcheur ayant eu le privilège d’avoir de grands mentors à ces côtés. Ces derniers lui auront appris la confiance ultime en son art.
La confiance en son art, c’est ce qui manque cruellement à Takeru. Et, bien que le match soit dantesque, au final, tout se jouera à celui qui sera le plus fort mentalement.
Plus de la moitié du tome sera consacrée à ce combat. Encore une fois, l’auteur nous offre des explications nous permettant d’en apprendre plus sur les styles de combats de chacun, sans pour autant être redondant. Nous découvrons les forces et faiblesses de chaque technique et même l’historique de certains arts martiaux. Ici, le sumo.
Sur la fin, Ohma fait une petite apparition. On découvre une nouvelle facette de ce combattant que l’on considère comme apathique. Ce dernier se bat, même dans ses songes, ce qui lui permet de réagir instinctivement lors de ses combats face à ses adversaires réels.
Seulement, son dernier opposant onirique reste très mystérieux et semble l’inquiéter outre mesure…
Les dernières pages sont consacrées à la suite de l’histoire bonus sur le combat entre Ohma et Ryû de Street Fighter. Un combat rapide, mais plaisant et une finalité assez mignonne qui retranscrit la complicité que ce combattant entretient avec Kazuo, son manager.
Un tome moins gore que le précédent, mais où les dessins de Daromeon ne cessent de nous impressionner par leur exactitude et leur dynamisme !