Kengan Ashura
Dessinateur : Daromeon
Scénariste : Sandrovich Yabako
Editeur: Meian
Résumé
Fondée comme une simple école la 4e année de la période Tenwa (1684), cette institution est devenue la première université nationale du Japon durant la 10e année de l’ère Meiji (1877). Depuis, elle est régulièrement première du classement des meilleurs établissements d’enseignement d’Asie. Toute l’élite du pays y est formée.
Palmarès KENGAN : 1827 victoires et 842 défaites
Avis :
Dans le douzième tome de Kengan Ashura, Sandrovich Yabako devenu maitre en retournement de situation, nous laissait en suspens sur qui de Chiba Takayuki surnommé « L’homme sans visage » ou Hatsumi Sen gagnerait le combat.
Même si le doute est toujours permis dans cette série, il n’en est pas moins que l’on savait que Sen était un adversaire bien plus fort que ce « caméléon »…
Le combat suivant se met donc en place, comme d’habitude, avec une présentation des combattants. Ici, Hanafusa Hajime, surnommé « Le disséqueur » qui sera opposé à Bandoh Yôhei, le criminel ayant survécu à la pendaison et défiant donc la loi. La pendaison étant la seule peine de mort possible dans cette nation, celui qui y résiste serait susceptible de créer une rébellion. Hajime sera en charge de l’éliminer discrètement. Car, oui, en plus d’être un médecin complètement fou, rêvant de disséquer tout être humain passant à sa portée, il se trouve qu’il est, en plus, un agent du gouvernement japonais…
Ces deux combattants semblent pour le moins anormaux. Apparemment, chacun parait immunisé contre la douleur. Encore une fois, le combat prend une tournure des plus étonnante et la victoire arrive vite…
Sandrovich aime nous présenter des personnages hauts en couleur. Même si leurs particularités sont exceptionnelles, elles sont toujours expliquées pour les rendre plausibles (même si parfois c’est tiré par les cheveux…). Mais concernant Hajime, même s’il est médecin et qu’il peut modifier son corps, le résultat final est quand même un peu too much. Des changements OK, mais à ce point, cela le rend juste indestructible et me semble totalement incohérent…
Par contre, là où il frappe fort, c’est d’arriver à nous tourner en bourrique. Car le véritable vainqueur ne sera pas celui que l’on pensait… Nous avions eu quelques indices dans le flashback sur la vie de ce médecin, mais la force du combat nous avait endormi les sens… Joli coup de maitre encore une fois !
Sans attendre, un nouveau combat commence. Celui de Kaolan Wongsawat, surnommé « Le dieu de la guerre thaï » et Kaneda Suekichi, « Le tueur de géants ». Un duel opposant un boxeur à la vitesse surhumaine contre un karatéka qui semble plus tenace qu’il n’y parait.
Kaneda, le faible, va obtenir le respect de son adversaire…
C’est sur ce passage rempli d’émotion que se terminera ce treizième volume…