Kengan Ashura
Dessinateur : Daromeon
Scénariste : Sandrovich Yabako
Editeur: Meian
Résumé :
Les moteurs Motorhead
Fondée au cours de la 23e année de l'ère Shôwa (1948) sous le nom " Hawkwind ", cette entreprise est la première productrice de deux-roues au monde en chiffre d'affaires, et la 7 dans le secteur automobile. Elle s'intéresse depuis peu aux sports mécaniques.
Banque Dainippon
Établissement fondé au cours de la 15e année de l'ère Meiji (1882), il s'agit de la banque centrale du Japon. Ce n'est donc pas, stricto sensu, une véritable entreprise, mais l'Association Kengan a participé à sa construction et elle est, par sa nature, très liée au gouvernement japonais. Son actuel directeur est le président de l'Association Kengan, Katahara Metsudô.
Avis :
En ouvrant le vingt-cinquième volume de Kengan Ashura, Sandrovich poursuit sans intermède son flash-back expliquant le lourd passé qui oppose Ohma et Kiryû… Cette vision tronquée d’Ohma dans la tête de son opposant, telle une divinité sombre et indomptable à qui il voue un réel culte est de plus en plus incontrôlable, lui déjà fragile, a complètement perdu pied. On comprend que ce dernier était manipulé depuis bien longtemps dans le but d’atteindre Ohma. Mais, pourquoi ?
Un nouveau combat se passe alors en dehors du ring… Setsuna Kiryû n’espérant pas réellement battre Ohma, mais plutôt qu’il le libère de ses pêchers en lui donnant le coup de grâce. Un beau combat qui finit trop tôt et trop facilement à notre goût surtout sachant le lien qui les unissait. On sent que l’auteur doit terminer les deux derniers combats du tournoi avant de que la série s’achève.
Voici donc venu le moment du duel entre Ohma et Wakatsuki. Dès le départ, on sent la supériorité de son opposant. Sandrovich a toujours fait gagner son héros, mais l’a toujours montré comme un combattant imparfait, en constante évolution et tout à fait capable d’être vaincu par plus fort que lui. Du coup, la tension est à son comble.
C’est lors de ce combat qu’on apprend la vérité sur la « valeur » de Yamashita et le fait que Nogi veuille à ce point devenir président de l’association. Un secret qui date de plus de 300 ans… Yamachita montrera ici une foi inébranlable en son combattant et une maturité à toute épreuve. Le petit homme tremblant a bien grandit et s’affirme en bonté et sagesse.
Ce fut un combat rapide et tout en force dont le dénouement fut fulgurant. Digne des deux participants. Le vingt-sixième volume sera complètement dédié à celui de Kuroki et de Kanoh. Pour nous, les deux combattants les plus imposants de ce tournoi.
C’est la première fois que l’on voit Kuroki se donner à fond et être en difficulté face à un adversaire. Et « Le Croc » enlève une nouvelle fois son masque placide pour nous montrer sa part de folie… Un bref flash-back nous emmène à la création de ce monstre de combat, et on comprend sa voracité et sa folie qui l’emporte par moment. Nous attendons le retournement de situation. Bien entendu, il arriva vers la moitié de ce tome. Impossible de savoir qui sera le gagnant avec Sandrovich, et ce jusqu’à la fin du combat. L’auteur nous tient en haleine tout au long de ce volume avec des actions dingues fabuleusement mises en scène par la maitrise de Daromeon au dessin.
Tout au long des volumes, Sandrovich nous offre des explications quant au style de combat et les attaques ou dégâts qui sont causent. Le pourquoi du comment est toujours soutenu d’une cause adéquate. Ce tome ne déroge pas à la règle et nous comprenons donc les divers changements de situations et pour quoi ils s’opèrent. Au-delà de la simple baston, il y a toujours un réel travail de recherche derrière chaque combat, et cela reste à souligner.
Un combat sanglant et d’une force sans égale se termine enfin. L’identité des finalistes est désormais connue de tous et on se demande comment Ohma pourrait gagner ce combat…
C’est alors qu’une nouvelle révélation sur le « style Niko » fait son apparition, et on en restera bouche bée.
Le dernier combat commencera dans le prochain volume…