Kengan Ashura
Dessinateur : Daromeon
Scénariste : Sandrovich Yabako
Editeur: Meian
Résumés :
La zone d’occupation inégale
Constituée d'anciens villages du Kantô tombés les uns à la suite des autres dans l'anarchie entre la fin du shogunat des Tokugawa et le début de l'ère Meiji (milieu du XIX siècle), cette zone a été délaissée par les autorités. Aujourd'hui, le crime et le vice y sont monnaie courante. On l’appelle communément « l'Intérieur ».
Boss Burger
Fondée la 47° année de l’ère Shôwa (1972), cette chaîne de burgers est la toute première de l'archipel. Elle a développé des recettes spécialement adaptées aux goûts des Japonais et est aujourd'hui la 2e plus importante du pays en nombre de franchises. Elle a récemment pris d'assaut le royaume du burger en s'installant aux États-Unis.
Avis :
Plus que deux jours avant la fin du tournoi, le vingt et unième tome s’ouvre sur un flasback de Niko, expliquant son style et les arcanes à savoir utiliser pour le pratiquer. Ohma n’est plus un enfant, ils s’en vont tous deux vers « les terres de l’épreuve » où son entrainement sera sans pitié afin qu’il puisse enfin devenir un maitre du style Niko…
L’auteur nous dévoile des scènes du passé d’une extrême violence et un entrainement inhumain, sans aucune compassion. Suite à cela, on comprend mieux le comportement sauvage d’Ohma au début, lors de sa rencontre avec Kazuo…
« Tu dois aller au-delà de la mort sans lâcher la vie… »
De retour au dôme Kengan, les différents patrons perdants qui s’étaient fait appeler par le président de l’association comprennent qu’ils sont en mauvaise posture… Trop tard. Le piège de Tôyô Electric s’est refermé sur eux et sur le président de l’association Kengan. La mutinerie commence et un chantage est mis en place afin de renverser le pouvoir en sa faveur.
Le clan Kure sera de la partie et c’est une nouvelle lutte qui s’engage sur toute l’île, en dehors du tournoi. Chaque champion encore en état essayant de venir à bout des hommes de Tôyô Electric.
Daromeon nous offre un tome fort en action et suspens qui marque un arrêt bienvenu dans la routine du tournoi Kengan et relance l’intrigue pour notre plus grand plaisir ! La tension est forte et on a peur pour nos héros…
Finalement, Ohma se réveille de son coma. C’est là que, de la bouche d’un gardien, on entend parler pour la première fois de « réceptacle du tigre ». Un nouveau mystère le concernant vient d’apparaitre et l’énigme sur la personne lui ayant fait découvrir le système « d’avances » revient avec lui.
Un tome tout en action qui nous laisse sur une nouvelle dynamique scénaristique dans le vingt-deuxième volume.
Une fois la situation réglée, il est temps de féliciter chacun. C’est la veille du dernier jour, quoi de mieux qu’une fête pour se remettre de nos émotions ? Sandrovich en profite pour nous montrer que les liens qui unissent les différentes parties sont plus forts que jamais. Ce qui devait, à la base être un « chacun pour soi » se transforme en une grande équipe imprévue.
Pourtant, très vite, l’ambiance change et se fait lourde. On comprend que la vie d’Ohma se joue ici. On assiste à un échange particulièrement poignant entre Yamashita et lui. Le simple manga de bagarre se transforme en quelque chose de beaucoup plus fort sous la plume de Sandrovich et nous sommes émus, touchés.
C’est Ohma et Cosmo qui ouvriront le dernier jour du tournoi… Leur combat sera spectaculaire d’une certaine manière. Deux combattants estropiés cela ne pouvait pas donner grand-chose. Pourtant… Nous assistons ici à un combat non pas de force, mais d’épuisement. Impressionnant !
« Le vainqueur, c’est celui qui ne renonce pas… »
Le combat terminé laisse place aux suivants : Wakatsuki et Muteba, que nous retrouverons dans le tome vingt-trois…