Kingdom
Dessinateur : Yasuhisa Hara
Scénariste : Yasuhisa Hara
Traduction : Rémi Buquet
Editeur: MeianCommencez donc d’abord par cette saine lecture, puis revenez vite ici pour connaitre notre avis !
Ce qu’on a pensé de ces 2 volumes …
Ce 24ème Arc (qui vient de se clore au Japon sur le chapitre 756) est la suite directe du précédent : notre Mangaka-stratège Yasuhisa Hara fait avancer ses héros plus avant encore dans le territoire ennemi, mais fomente en même temps un retournement de situation que l’on sent poindre dès qu’il fait apparaitre dans ses nouveaux chapitres l’ombre de Riboku ! Rien à faire, ce stratège ennemi (revenu en grâce de la famille régnante de Zhaô) est l’un de ses personnages les plus fouillés et charismatiques : à la différence d’un Houken ou d’un Shin qui nous épatent grâce à leurs prouesses guerrières, nous n’avons toujours pas vu réellement celui qui est l’un des 3 grands Cieux de Zhaô combattre directement un adversaire…. On ne s’en lasse pas !
D’autre part, il se sert toujours avec efficacité du massacre perpétré par le grand Général Kanki comme justificatif pour nous présenter des soldats ennemis galvanisés par le combat et n’hésitant pas à échafauder des missions suicides pour défendre leur sol. Ce Kanki est de plus en plus au cœur des différentes intrigues, reléguant même les personnes principaux de Qin – dont Shin lui-même !- au second plan.
Kanki, le parfait personnage que l’on aime détester, construit petit-à-petit, dans l’ombre de son histoire…
Le point fort de cet Arc est véritablement le piège dans lequel les armées du grand Général Kanki avec celles d’Hi Shin, la Gaku Ka et celle d’Heki ont été entrainé. Tel un poisson dans une nasse, personne n’a rien vu venir jusqu’au moment de l’attaque finale.
C’est donc dans une incroyable mêlée, dans le choc des 400 000 armures se faisant front que notre mangaka délivrera des planches d’une rare violence animale.
Rarement, nous trouvons à redire dans nos chroniques sur cette série exceptionnelle ; pourtant cette fois, on vous avoue être un peu déçu par la lisibilité de certaines scènes :
Yasuhisa Hara veut nous faire ressentir le gigantisme des troupes, mais pour se faire, il reste cantonné à nous présenter des schémas tactiques ou des vues d’ensemble bien trop grande que pour qu’on n’y voit plus qu’un amoncellement de traits représentant les soldats
D’autre part, lors de ces scènes de combats, les vues rapprochées semblent moins bien finies que d’accoutumée ? Alors certes, le graphisme du mangaka est particulier (on se rappelle très bien avoir eu une aversion pour la série lors de la découverte de son graphisme), mais on se demande s’il n’a pas une baisse de régime, et ce malgré qu’il soit solidement épaulé par ses 6 assistants…
Enfin vient évidemment le cliffhanger final, celui par lequel tout à coup Kanki se réveille et lance une contre-attaque…. A suivre dans les 2 tomes suivants, que les éditions Meian devrait nous sortir en fin d’année.
Milan Morales